F1 - Une réprimande pour Räikkönen

A la fin de la deuxième séance, après le drapeau rouge provoqué par l'accident entre Sebastian Vettel et Sergio Pérez, de nombreux pilotes étaient à la sortie des stands. Plusieurs d'entre eux ont voulu faire une simulation de départ et ils étaient arrêtés.
Les pilotes qui souhaitent prendre la piste les doublent en général en passant sur la droite. Kimi Räikkönen a voulu dépasser ces pilotes mais Marcus Ericsson voulait sortir des stands. Le pilote Sauber ne pouvait pas passer, à cause des pilotes arrêtés devant lui, et il était donc également arrêté, de travers.
Räikkönen a décidé de passer derrière Ericsson, entre la monoplace du Suisse et l'entrée de son stands, en passant derrière la ligne autorisée. Les commissaires ont décidé de lui infliger une réprimande pour cette manœuvre.
« Le pilote de la voiture N°7 a piloté d'une manière potentiellement dangereuse en quittant l'allée des stands, » estiment les commissaires dans un communiqué.
Lewis Hamilton a également doublé ces pilotes, mais Marcus Ericsson avait bougé entre temps, ce qui lui a donc fait faire un écart plus faible. Il n'a donc reçu aucune sanction.
A Sepang, Romain Grosjean avait doublé plusieurs pilotes arrêtés dans l'allée des stands en qualifications après un drapeau rouge, ce qui lui avait valu deux places de pénalité sur la grille.

Pas de sanction pour Vettel

Les commissaires de course ont également analysé l'accident entre Sebastian Vettel et Sergio Pérez, survenu quelques minutes auparavant.
Vettel sortait des stands et il a percuté Pérez au premier virage, à faible vitesse, ce qui a cassé son aileron avant. Il a eu un souci au freinage et il n'a donc pas été jugé responsable de l'accrochage.
« Aucune action n'est prise, » annoncent les commissaires dans un communiqué. « Vu qu'aucun pilote n'a été considéré comme étant totalement ou majoritairement responsable, les commissaires décident de ne pas prendre de décision supplémentaire. »
Après la séance, Sebastian Vettel a présenté des excuses à Sergio Pérez, qui a considéré que l'incident n'était pas grave.