Ferrari avait encore 10 jetons de développement au début de la saison. Trois ont été utilisés à Montréal, pour le deuxième des quatre moteurs de la saison, et trois autres à Monza, sur le quatrième moteur pour les deux pilotes. Il reste donc quatre jetons mais pour les utiliser, Ferrari devrait lancer un cinquième moteur, et donc prendre des pénalités.
Ces jetons pourraient être utilisés à Austin mais Ferrari hésite à le faire. Ferrari doit trancher entre le gain de puissance apporté, qui pourrait servir l'an prochain, et la pénalité que subirait Sebastian Vettel, dont les chances de titre sont faibles mais toujours existantes. Une pénalité à Austin pourrait assurer le titre à Lewis Hamilton puisque cela compliquerait la possibilité d'un bon résultat.
« Nous y pensons et nous vous le dirons à Austin, » a déclaré Maurizio Arrivabene, le patron de la Scuderia, à AUTOSPORT. « Evidemment la situation avec Seb qui est maintenant deuxième au championnat change un peu les choses. »
« Mais nous devons faire nos calculs à la maison et voir ce que nous pouvons sortir avant de prendre une quelconque décision. »
Des utilisations différentes
Chaque motoriste a géré ses jetons très différemment cette saison. Mercedes a utilisé ses sept jetons en une fois à Monza. Les clients du motoriste n'auront pas ces nouveautés puisqu'il n'a pas été possible de fabriquer assez de pièces dans les temps.
Ferrari a utilisé des jetons à Montréal et à Monza, et le fera peut-être une troisième fois à Austin. Sauber a eu les nouveautés de Montréal à partir de Spa mais n'aura pas celles de Monza puisque cela oblige à faire des changements sur la monoplace.
Renault avait 12 jetons et aucun n'a été utilisé. Le motoriste a voulu se donner plus de temps de développement et les nouveautés pourraient arriver à Austin.
Honda avait de son côté neuf jetons. Deux ont utilisés à Montréal, trois à Spa et quatre à Sotchi.
- Comment marchent les jetons de développement