Ben Sulayem, le président de la FIA, n'interfèrera plus avec la F1
Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA, se retire officiellement de toute implication directe dans la gestion du Championnat du monde de Formule 1.
Mohammed Ben Sulayem, dans le viseur de la F1 depuis ses récentes sorties sur Twitter, n'interfèrera plus avec ce qu'il se passe en lien avec la discipline-reine du sport automobile.
Ben Sulayem fait un pas de côté en F1
Dans une lettre envoyée aux écuries, que nos confrères britanniques du Daily Mail ont pu consulter, la fédération internationale communique sur ce changement qu'elle qualifie de "planifié" en amont.
Le timing de cette annonce suggère toutefois qu'elle pourrait être la conséquence de la volée de bois vert dont le président a fait l'objet de la part des écuries et de Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux du sport, au cours des dernières semaines.
La lettre précise aussi que son directeur technique, Nikolas Tombazis, disposera d'une plus grande responsabilité en F1 en qualité de directeur du département monoplace. Natalie Robyn, nouvellement élue PDG, verra aussi ses responsabilités agrandies au sein de la FIA.
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Des tensions grandissantes entre la FIA et la F1
Pour rappel, Sulayem avait annoncé début janvier sur son compte Twitter personnel qu'une procédure d'extension de la grille de départ à 12 écuries avait été ouverte.
Dans la foulée, la famille Andretti annonçait en grandes pompes un partenariat avec General Motors pour fonder une écurie Andretti-Cadillac à l'horizon 2026.
La nouvelle avait été accueillie plus que fraîchement par les écuries du plateau qui ne voient pas d'un très bon oeil l'augmentation du nombre d'entrants, ce qui signifie partager davantage le gâteau des revenus générés par la discipline.
Enfin, le successeur de Jean Todt s'est à nouveau attiré les foudres de Liberty Media en répondant à une rumeur faisant état d'une offre de rachat de la discipline déposée par le Fond Souverain d'Arabie saoudite.
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Le président de la FIA aura toujours son mot à dire
Avancée à hauteur de 20 milliards de dollars par l'agence Bloomberg, cette offre avait été jugée comme "exagérée" par Ben Sulayem. Il n'en fallait pas plus pour que les responsables juridiques de la F1 et de Liberty réagissent avec une lettre avertissant la FIA de ne pas interférer dans leurs affaires.
Enfin, la FIA précise toutefois que Mohammed Ben Sulayem demeurera impliqué dans les décisions importantes et questions stratégiques liées au sport roi, tout en se consacrant davantage à son "large mandat qui couvre l'ensemble du sport automobile mondial et la mobilité".
Une semaine avant sa présentation, la Scuderia Ferrari dévoile le nom qu'arbora sa nouvelle monoplace durant la saison 2023 du Championnat du monde de Formule 1. https://t.co/xbl9EBj6y3
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Sources : Daily Mail, F1i, The Race