Limité et racé : le nouveau chrono BRM V12

BRM (Bernard Richards Manufacture), est l'une des trop rares maisons horlogères françaises. Elle vient de signer un partenariat avec Corvette.
Avec leur look très affirmé, les BRM laissent rarement de marbre. Mais on sait moins que cette manufacture est française et qu'elle oeuvre à quelques kilomètres seulement de Paris, à Magny-en-Vexin. Le patron et fondateur, Bernard Richards, est un mordu de sports mécaniques et cela se ressent dans ses réalisations. Loin des canons horlogers, BRM a choisi de ne commercialiser uniquement que des montres fortes en caractère, dont les gimmicks rappellent l'automobile. Il en est ainsi des aiguilles, percées pour un gain de poids, des poussoirs protubérants, des surpiqures contrastées imitant les selleries prestigieuses, etc.
Tête de mort couronnée
Dans la gamme BRM, la V12 est le modèle emblématique. Ce chronographe imposant est ici proposé avec un réhaut aux armoiries de Corvette Racing (référence V12-44-COR-01). Même la couronne a droit à son blason ''Jake'' (une tête de mort), qu'on retrouve aussi sur les C7R qui courent en endurance. Le calibre est un Valjoux 7753 et l'implantation des compteurs, à 3, 6 et 9 heures, a permis de loger beaucoup de littérature. Tout ceci est cependant très chargé et la montre aurait gagné en fluidité en optant pour un cadran bicompax.
Pas plus de 100
Le calibre automatique laisse entrevoir sa date, coincée entre l'imposant index 4 et le repère 25. Le boîtier inox subit un traitement PVD noir qui tranche avec la laque jaune qui court des aiguilles aux flancs de la carrure. Limité à 100 unités, ce chronographe est livré avec magnifique bracelet en cuir troué. Le tarif de cette version pour amateurs de course automobile: 6.980€.