Essai - Audi RS 4 Avant vs BMW M3 vs Mercedes-AMG C 63 S E : laquelle choisir ?
Pourquoi hésiter entre un week-end en famille et une virée sur le Nürburgring quand on peut combiner les deux ? Reste quand même à faire un choix entre trois jouets plus qu'intéressants : Audi RS 4 Avant, BMW M3 Competition M ou Mercedes-AMG C 63 S E Performance ?
La question revient régulièrement : « Avec l’arrivée du petit
dernier, il me faut plus de place, mais pas question de renoncer au
plaisir de conduire, encore moins de passer à l’électrique.
Qu’est-ce que vous me conseillez ? »
Vaste débat, dont l’un des points névralgiques est souvent mis de
côté à Sport Auto, à savoir le nombre de places assises et
accessoirement la capacité réelle à voyager pendant plus de deux
jours avec quelqu’un d’autre qu’un photographe professionnel. Même
si les nôtres ne sont jamais avares en commentaires fleuris en cas
d’absence de coffre (Ferrari SF90) ou de places arrière
inutilisables (Aston Martin DB12).
Alors oui, avouons-le, l’habitabilité n’est pas notre tasse de thé,
obnubilés que nous sommes par le plaisir et les sensations au
volant. Mais à moins d’avoir 3 ou 4 voitures et plus si affinités,
l’aspect pratique reste essentiel dans la vie de tous les jours, ne
serait-ce que pour emmener des gens moins piquousés que vous et
moi, au hasard votre femme, mari, enfant, cousin, ami ou animal de
compagnie, et emporter les accessoires qui vont avec.
C’est d’autant plus précieux qu’on en arrive toujours au même
constat : le plaisir automobile, c’est comme celui d’ouvrir une
bonne bouteille, ça ne vaut que s’il est partagé. Pour ce faire, la
solution du break demeure imparable et plus convaincante que les
SUV coupés au hayon raboté sur l’autel d’un style souvent lourdaud
et discutable.
Retour aux fondamentaux, donc, avec une offre qui laisse l’embarras
du choix. Mercedes dégaine la C 63 S E Performance Break et
joue la carte hybride pour tenter de nous lobotomiser en effaçant
les souvenirs d’un V8 AMG encore gravé dans les mémoires.
Vient ensuite l’Audi RS 4, pilier du segment et
descendante directe de la RS 2 qui a lancé le mouvement. Arrive
enfin BMW qui met les pieds dans le plat en dotant sa M3 d’un hayon
pour la première fois. Balles de break !
Mercedes
Impossible de présenter la nouvelle C 63 S E Performance Break
sans rappeler son pedigree. Au gré des appellations et des
millésimes, la fameuse Classe C d’AMG a toujours été caractérisée
par le fait de gober un moteur un peu trop gros pour elle.
En 2 roues motrices, s’il vous plaît, pour ajouter du piment. En
clair, elle n’était pas irréprochable en matière d’efficacité pure,
mais elle avait un cœur gros comme ça. Et nous, en grands
romantiques, forcément, on tombait dans le panneau.
D’abord sous l’effet du compresseur pendant les premières années (C
32, C 36), puis le grand jeu, avec un V8 à décorner les bœufs (C
55, C 63). Toujours en propulsion évidemment. Mais autre époque,
autres mœurs, et on passe au 4 cylindres hybride à transmission
intégrale imposée.
D’où la douche écossaise qui alterne l’eau froide, avec 2 litres de
cylindrée et une batterie qui pèse un âne mort, et l’eau chaude,
avec un total de 680 ch cumulés. Si la Mercedes est de loin la plus
puissante de notre plateau, c’est aussi la plus lourde.
Avec 2 225 kg (!) vérifiés sur notre balance de Mortefontaine, la
nouvelle Classe C d’AMG accuse 70 kg de plus qu’une Classe E 63 S
Break 4Matic à moteur V8 biturbo. Note pour la suite : 55 % de la
masse totale de la C 63 est posée sur l’essieu… arrière.
Ça se ressent dès les premiers tours de roues dans les
enchaînements rapides, où le train avant est beaucoup plus alerte
que celui des générations précédentes, mais alors, beaucoup… La
différence avec ses aînées est également sensible en matière de
résistance à la torsion en cas de forte sollicitation.
Là où l’essieu avant des anciennes C 63 donnait l’impression de
s’avachir, voire de se désunir sous la contrainte d’une corde qui
se resserrait, la nouvelle sous-vire légèrement mais reste digne.
La confiance s’installe, et l’envie d’écraser l’accélérateur est
irrésistible. Le kick down fait alors l’effet d’un coup d’éperon,
et le 4 cylindres déguerpit au galop en donnant la sensation de
tirer sur le mors.
Avec les petits coups de pouce de l’alterno-démarreur et de la
machine électrique, les départs canon de la C 63 laissent la M3 et
la RS 4 sur le carreau. Ensuite, les effets de couple dans la
direction sont moins marqués que sur la CLA 45 AMG, par
exemple.
Ça pousse fort, très fort même, mais ça reste feutré. Fini la
sonorité profonde et les vibrations tonitruantes du V8 AMG, on s’en
serait douté. Le mode Sport+ conserve quand même un timbre
suggestif, à défaut d’être envoûtant.
Quoi qu’il en soit, les capacités de mise en vitesse de l’AMG sont
vraiment spectaculaires. Les conditions météo défavorables nous
ayant empêchés de vérifier les performances revendiquées par nos
propres moyens, il faudra nous en tenir au 0 à 100 km/h annoncé en
à peine 3”4.
A condition d’avoir une batterie chargée à 100 % pour obtenir le
boost électrique nécessaire. Cela dit, même si l’accélération
maximale varie en fonction des watts disponibles, la C 63 S a
toujours du punch à revendre. Mais ce n’est pas ce qui surprend le
plus au volant de la Mercedes.
C’est plutôt la progression en matière de vitesse de passage en
courbe par rapport aux anciennes Classe C d’AMG. Au point d’être
bluffé par sa faculté à passer la bosse du circuit routier de
Mortefontaine à plus de 200 km/h sans broncher. La nouvelle C 63
est très lourde et dégage beaucoup d’inertie, mais son efficacité
est absolument étonnante.
En clair, malgré ses airs de ne pas y toucher et ses 2,2 t,
Mercedes donne du fil à retordre à la plupart des GT modernes. A ce
propos, j’imagine assez bien la tête décomposée d’un propriétaire
de Maserati GranTurismo Trofeo qui tente vaillamment de décoller un
break Classe C de son rétro…
Bref, la C 63 est lourde et infiniment moins communicative qu’un
multicylindre sur le plan des émotions mécaniques, mais elle est
douée d’une efficacité probante. La seule chose qui tempère les
ardeurs provient de la résistance de ses freins en cas de fortes
sollicitations consécutives.
Notre modèle d’essai n’est pas équipé de l’option des disques avant
en céramique (disponible à partir du mois d’avril), ce qui oblige à
espacer les gros freinages sous peine de surchauffe.
Soulignons que les deux autres modèles sont dotés de l’option
céramique. Un dernier bémol concerne le nombre de sous-menus et de
validations pour couper les aides à la conduite et passer le couple
uniquement sur l’essieu arrière. C’est un peu fastidieux, mais la
bonne nouvelle, c’est que la C 63 S E se transforme alors en
véritable propulsion.
En réalité, il y a deux moyens d’envisager ce break AMG : le
premier consiste à voir le verre à moitié vide en regrettant le
caractère du V8 de son prédécesseur, le second à voir le verre à
moitié plein grâce à son efficacité en hausse, à son grip, à sa
sécurité active et à ses vitesses décapantes en courbe. Autant
d’éléments qui peuvent avoir du sens dans la recherche d’un break
chic, discret et performant.
Audi
A l’heure où les autos deviennent muettes comme des carpes et où
l’ultra-connectivité se répand à tout prix et à coups d’écrans
géants au risque de verser dans les gadgets inutiles, la RS 4 a un
parfum old school rafraîchissant.
Tout comme son V6, qui met dans l’ambiance dès le coup de
démarreur. Non pas que ce 2,9 litres biturbo soit une brute épaisse
particulièrement expansive en matière de vibrations, mais sa
sonorité pleine, chaude et feutrée vous plonge dans une période
bénie qu’on voit s’éloigner en la regrettant déjà.
La RS 4 joue dans les graves, avec des silencieux d’échappement qui
résonnent gentiment comme des tam-tams au passage des rapports de
la boîte 8. Son ronron est imperturbable et souligne une capacité
de relance immédiate, sans être envahissant.
L’Audi prend le contre-pied de la puissance spectaculaire de la
Mercedes et du caractère explosif de la BMW en leur opposant une sorte
de force presque tranquille. Sa force n’est pas du genre à être
mise en avant pour impressionner, au contraire, elle est en réserve
mais reste omniprésente.
Et peu importe si le 0 à 100 km/h annoncé en 4”1 par Audi concède
0”7 à la valeur revendiquée par Mercedes ou 0”5 à la BMW. La RS 4
jette l’éponge sur le terrain des accélérations pures mais demeure
délectable au quotidien et sur longues distances.
Le V6 biturbo est rond à bas régime, plein comme un œuf jusqu’à 5
000 tr/mn et ne rechigne jamais à grimper vers la zone rouge. Ce
n’est pas le moteur le plus exubérant de la bande, c’est évident,
mais sa tessiture coche toutes les cases du parfait compagnon de
route.
De quoi doubler en deux coups de cuillère à pot, relancer la
cadence avec une énergie débordante entre deux virages ou encore
aligner les kilomètres d’autoroutes allemandes à des vitesses grand
V sans montrer le moindre signe d’essoufflement.
En clair, la RS 4 est une voyageuse hors pair. Non seulement les
réglages de suspension et les débattements sont plus souples que
ceux de ses deux consœurs, mais les transferts de couple entre
l’essieu avant et arrière prennent un malin plaisir à clouer les
quatre roues au sol.
Un mode drift ? Pas de risque, à moins de se cracher dans les mains
et de sortir les grosses ficelles. Sa vraie nature, au contraire,
c’est la conduite coulée et rapide, musclée à ses heures, mais
jamais radicale. Notre RS 4 d’essai s’accorde des mouvements de
caisse décontractés, aussi bien en roulis qu’en plongée.
Autant de signaux qui vous poussent à anticiper les freinages
plutôt qu’à les retarder, au contraire de la BMW. Notons qu’en mode
Sport, les interventions du système ESP et de l’antipatinage sont
repoussées et peuvent, en maintenant la pression sur le bouton,
être désactivées.
Mais au risque de nous répéter, n’espérez pas entretenir la moindre
glisse prolongée sur route sèche, puisque le système Quattro veille
au grain. Il en résulte une adhérence record, certes, mais pas de
quoi inquiéter BMW ni Mercedes sur le plan du dynamisme.
La comparaison de l’Audi avec la Mercedes et la BMW pourrait même
paraître cuisante à mesure que le rythme augmente. Ça n’enlève rien
aux qualités de la RS 4. C’est plutôt une question de goûts, de
besoins en matière d’usage et par déduction de curseur à placer
entre la polyvalence et la sportivité.
C’est un fait, l’Audi n’est pas armée jusqu’aux dents et n’a pas 27
modes de conduite différents ni une suspension verrouillée comme
une porte de prison. Mais sa relative décontraction, sa simplicité
d’utilisation et ses saveurs d’antan lui confèrent un caractère
authentique.
Pas le plus fun, certes, mais sans esbroufe et particulièrement
agréable pour avaler les kilomètres. Quant au freinage, il doit
composer avec l’inertie dégagée par les 1 858 kg mesurés.
Les distances d’arrêt sont bonnes, à condition de respecter un
temps de refroidissement entre les forts ralentissements. Précisons
que notre RS 4 d’essai est équipée de l’option carbone-céramique (7
800 € et uniquement à l’avant).
BMW
A l’heure où la M3 Coupé profite d’un restylage pour gagner une
once de puissance supplémentaire et passer à 530 ch, la version
Touring stagne à 510 ch. Est-ce qu’il en manque ? Non, comme nous
le constaterons plus tard.
Mais auparavant, j’ai quelque chose à vous avouer. Alors voilà,
pour être tout à fait honnête, je n’ai jamais été un grand fan de
l’actuelle M4 Coupé, qui me semble trop lourde et moins
communicative que dans le passé sur le plan des sensations.
Avis partagé par notre pilote émérite Christophe Tinseau, qui en a
pris le volant pour l’essorer au cours d’un précédent Supertest : «
J’ai le sentiment d’être dans une berline avec beaucoup de chevaux
mais pas dans un coupé sportif.
A l’intérieur, la mécanique est trop aseptisée, et je n’ai pas
l’impression d’être dans une M. » Aïe, ça pique. Mais là, c’est
différent, ce que l’on est en droit d’attendre d’un coupé n’ayant
rien à voir avec ce que l’on peut attendre d’un break. La version
Touring remet donc les compteurs à zéro.
En reprenant les avant-postes sur la balance face à la concurrence,
avec 1 828 kg vérifiés par nos soins, c’est-à-dire 30 kg de moins
que l’Audi RS 4 et 400 kg de moins que la Mercedes. En revanche, on
s’aperçoit que le sacro-saint équilibre à 50/50 entre essieux a
pris du plomb dans l’aile (56 % à l’avant et 44 % à l’arrière).
Est-ce que ça signifie que la M3 Touring manque d’agilité du train
avant et rechigne à plonger à la corde ? Non, c’est l’inverse et
surtout, la BMW est beaucoup plus communicative que l’Audi et la
Mercedes en matière de remontées d’informations dans la
direction.
En comparaison, la M3 Touring est un gros kart face à une RS 4 trop
neutre et une Mercedes (beaucoup) trop lourde. En quelques
enchaînements de virages seulement, la M3 se révèle être une vraie
BMW. De celles qu’on pourrait reconnaître entre mille.
Ça commence avec le tempérament mécanique très caractéristique. Sur
la route, le 6 cylindres offre une allonge infinie, avec des
relances constantes à bas régime et des explosions bien senties
lorsqu’il grimpe vers la zone rouge. Quelle santé !
Le moteur de la BMW est beaucoup plus sportif que celui de l’Audi
et bien plus communicatif que celui de la Mercedes. Et comme la
boîte 8 de la M3 remplit bien son rôle, la victoire est sans appel
au chapitre mécanique. L’autre gros coefficient concerne le plan
dynamique, et sur ce point, la BMW prend aussi une longueur
d’avance.
Après le train avant étonnamment agile et incisif pour un break, on
découvre un équilibre probant et une souplesse qui donne l’envie
quasi permanente de hausser le rythme. Que ce soit sur une route
départementale désertique ou sur le circuit routier de
Mortefontaine, la conduite de la M3 Touring reste fluide et
s’adapte à toutes les situations.
En fonction des modes de conduite, notre modèle d’essai passe d’un
confort acceptable à une fine lame, capable de juguler les
mouvements de caisse. Aussi bien le roulis dans les virages, le
cabrage à l’accélération que la plongée au freinage.
A ce propos, l’option carbone‑céramique qui équipe notre M3 d’essai
ne souffre d’aucune faiblesse, même en utilisation intensive. Cela
dit, l’ami David Bouillaux de chez Auto Plus me confirme que la
même voiture, avec des freins classiques, apporte également
satisfaction pour enchaîner les tours de Montlhéry. Et voilà, merci
David, qui vient de vous faire économiser 9 950 €…
A propos d’option à éviter, d’ailleurs, il y en a une autre : les
sièges baquets M Carbon, au confort discutable et aux rehaussements
latéraux caricaturaux loin d’être indispensables dans un break.
Pour le reste, il n’y a pas grand‑chose à jeter sur la M3 Touring,
même si les pinailleurs se plaignent d’un trop grand nombre de
modes de conduite. Il faut reconnaître qu’on profite surtout des
configurations extrêmes.
D’abord en mode confort, avec un filtrage adapté à une balade en
famille, jusqu’au mode propulsion, sans aides à la conduite,
lorsqu’on veut se faire plaisir en pétant les plombs, si vous me
passez l’expression. Non seulement la BMW est la plus sportive des
trois, mais c’est elle qui est capable du plus grand écart entre
les conditions d’utilisation.
L'avis de notre essayeur Laurent Chevalier
L’Audi a de beaux restes, et son parfum désormais old school devient encore plus irrésistible à une époque où la majorité des voitures se sont affadies. La Mercedes, quant à elle, ne parvient pas à nous faire oublier l’ancien V8 AMG mais s’avère tout à fait bluffante en efficacité et en vitesse de passage. Ça ne suffit pas à surclasser la prestation générale de la BMW, qui rafle la mise, avec un mélange parfaitement dosé entre sportivité et polyvalence.
BMW M3 Competition M xDrive Touring : fiche technique
- Moteur : 6 en ligne, biturbo, 24 S
- Cylindrée : 2 993 cm3
- Puissance maxi : 510 ch à 6 250 tr/mn
- Couple maxi : 66,3 mkg à 2 750 tr/mn
- Transmission : intégrale, 8 rapports auto
- Antipatinage : de série déconnectable + contrôle de trajectoire
- Autobloquant : de série piloté
- Poids annoncé/contrôlé : 1 865/1 828 kg
- Rapport poids/puissance : 3,6 kg/ch
- L - l - h : 4 794 - 1 903 - 1 436 mm
- Empattement : 2 857 mm
- Voies AV/AR : 1 617/1 605 mm
- Pneus AV & AR : 275/35 ZR 19 & 285/30 ZR 20
- Réservoir : 59 l
- Prix de base : 116 650 €
- Prix des options/malus CO2 : 37 125/60 000 €
- Prix du modèle essayé : 213 775 € (malus compris)
- V. max. : 250 km/h (280 km/h en option)
- 0 à 100 km/h : 3”6
Audi RS 4 Avant : fiche technique
- Moteur : V6, biturbo, 24 S
- Cylindrée : 2 894 cm3
- Puissance maxi : 450 ch à 5 700 tr/mn
- Couple maxi : 61,2 mkg à 1 900 tr/mn
- Transmission : intégrale, 8 rapports auto
- Antipatinage : de série déconnectable + contrôle de trajectoire
- Autobloquant : de série central
- Poids annoncé/contrôlé : 1 820/1 858 kg
- Rapport poids/puissance : 4,1 kg/ch
- L - l - h : 4 782 - 1 866 - 1 414 mm
- Empattement : 2 826 mm
- Voies AV/AR : 1 580/1 575 mm
- Roues : 9 x 20
- Pneus : 275/30 ZR 20
- Réservoir : 58 l
- Prix de base : 103 300 €
- Prix des options/malus CO2 : 39 925/60 000 €
- Prix du modèle essayé : 203 225 € (malus compris)
- V. max. : 250 km/h (290 km/h en option)
- 0 à 100 km/h : 4”1
Mercedes-AMG C 63 S E Performance Break : fiche technique
- Moteur : 4 en ligne, turbo, 16 S + moteur électrique (hybride rechargeable)
- Cylindrée : 1 991 cm3
- Puissance maxi thermique : 476 ch à 6 750 tr/mn
- Couple maxi thermique : 55,6 mkg à 2 250 tr/mn
- Puissance maxi électrique : 204 ch
- Couple maxi électrique : 32,6 mkg
- Puissance cumulée : 680 ch
- Couple cumulé : 104 mkg
- Transmission : intégrale, 9 rapports auto
- Antipatinage : de série central + piloté AR
- Autobloquant : de série piloté
- Poids annoncé/contrôlé : 2 165/2 250 kg
- Rapport poids/puissance : 3,3 kg/ch
- L - l - h : 4 842 - 1 900 - 1 458 mm
- Empattement : 2 875 mm
- Voies AV/AR : 1 649/1 571 mm
- Pneus AV & AR : 265/35 & 275/35 ZR 20
- Réservoir : 66 l
- Prix de base : 135 849 €
- Prix des options/malus CO2 + poids : 21 550/10 480 €
- Prix du modèle essayé : 167 879 € (malus compris)
- V. max. : 280 km/h
- 0 à 100 km/h : 3”4
Retrouvez notre essai comparatif entre les Audi RS 4 Avant, BMW M3 Competition M xDrive Touring et Mercedes-AMG C 63 S E Performance Break dans le Sport Auto n°746 du 29/02/2024.


