Volcan Des conséquences pour la F1
L'éruption du volcan d'Eyjafjallajökull créé le chaos en Europe. Le nuage de cendres a provoqué la fermeture de la plupart des aéroports dans le nord du continent. En France, seuls les aéroports du sud-ouest sont encore ouverts.
Le monde de la Formule 1 va être directement affecté par cette situation. La plupart des vols entre Shanghaï et l'Angleterre, où sont basées la majorité des équipes, ont déjà été annulés pour lundi et mardi. Même si les aéroports reprenaient du service, les avions nécessaires pour transporter les personnes ne seraient pas là à temps.
Les équipes sont en train de réfléchir à de nouveaux itinéraires, peut-être en passant par la Malaisie, Bahreïn puis le nord de l'Afrique ou le Sud de l'Europe, pour finir le trajet en train. L'utilisation du Transsibérien est également envisagée.
Mais si le transport du personnel devrait être réglé, c'est surtout l'acheminement des monoplaces et du matériel qui inquiète. Il y a trois semaines entre les Grands Prix de Chine et d'Espagne, ce qui laisse un peu de temps, mais il faut rapatrier les voitures dans leurs usines pour les préparer.
"Ce n'est pas le chaos pour l'instant, c'est beaucoup de spéculations" a déclaré Martin Whitmarsh, le patron de McLaren, à AUTOSPORT. "Il y a beaucoup de gens qui tentent d'avoir des billets pour le Transsibérien, et qui cherchent d'autres façon de rentrer chez eux, mais je pense que nous allons nous amuser pour rentrer... d'une façon ou d'une autre !"
"Nous ne sommes pas trop inquiets pour le personnel parce que nous trouverons un moyen de rentrer. Mais il faut faire revenir les voitures, et nous n'avons aucune idée de ce qui va se passer pour le fret.
"Les voitures sont loin des usines depuis un moment. Nous devons ramener l'équipement aux usines le plus rapidement possible pour nous assurer que tout marche sur les voitures."
Whitmarsh a ajouté que la situation deviendrait très problématique si les équipes devaient rester une semaine à Shanghaï.