Villeneuve Cette année sabbatique a été bonne
Jacques Villeneuve va faire cette année son retour en F1, aprés
une saison passée loin des circuits. Il n'a fait que trois courses
en 2004, à la fin de la saison. Il a donc eu de longs mois pour se
reposer...
"Cette année loin des circuits a été bonne pour moi," explique le
Québécois dans une interview accordée à motorsport.com. "J'ai
vraiment pu me reposer, penser à ma carrière et prendre le temps de
regarder ce qui se passait autour de moi. Quand vous pilotez, vous
êtes vraiment à l'intérieur du système et vous ne voyez pas ce qui
se passe en dehors."
"Quand tout se passe bien pour vous vous continuez le travail,"
ajoute-t-il. "Quand les choses tournent mal, il n'y a pas grand
chose à faire et vous êtes vite frustré. Ce "break" a été très
positif pour moi. Je suis arrivé à évacuer toute l'énergie négative
que je j'avais accumulée lors des cinq dernières années et
maintenant, je suis comme un nouvel homme."
Lors des trois courses qu'il a disputé en 2004 chez Renault,
Villeneuve n'a pas été très performant. Il ne garde pourtant que de
bons souvenirs de cette courte expérience: "C'était positif parce
que j'ai pu voir comment est une F1 maintenant, et comment se
comportent les Michelin," reconnait-il.
"La voiture de Renault était 10% plus rapide que celle de l'année
précédente et elle avait 10% d'appuis en plus. Ca m'a permi de voir
comment sont ces voiture et de m'entrainer: ça m'a aidé à être prêt
dès le premier essai pour conduire la Sauber. Le meilleur moyen de
s'entrainer pour piloter une F1 est de piloter une F1 !"
"En plus de ceci j'ai réalisé le nombre de personnes qui ont été
satisfaites de me revoir et Renault a bénéficié de beaucoup de
publicité suite à notre collaboration et je pense que nous y avons
tous gagné. Je n'ai jamais nerveux au sujet de mon retour en F1.
Pour moi, être dans une monoplace et conduire, c'est comme aller au
bureau. C'est un travail."
"Mais, je suis peut-être plus motivé qu'une personne normale parce
que la course, et la compétition en général, est également une
vraie passion, ça fait partie de moi," conclut-il. "Quand j'ai
quitté la F1 en 2003, je n'ai pas manqué de compétition
immédiatement parce que j'ai fait beaucoup de courses de ski et de
matches de hockey sur glace mais j'ai senti qu'il fallait que je
pilote quand la neige a commencé à fondre !"


