Renault aura le KERS à Monza
Renault avait le KERS en début de saison mais il a été abandonné
après le Grand Prix d'Espagne, l'équipe française considérant que
le désavantage en poids était plus fort que l'avantage au niveau de
la puissance.
Il sera de retour à Monza, qui rend le KERS très utile en raison de
ses longues lignes droites. "Il y a trois aspects du KERS à prendre
en compte : le temps au tour, l’avantage produit au départ, et
l’aide qu’il apporte lors des dépassements" explique Pat Symonds,
le responsable de l'ingénierie de Renault.
"Tout d’abord, le temps gagné au tour avec le KERS pourra être d’un
quart de seconde et même plus lors de la séance de qualifications :
le pilote peut actionner le KERS quelques dizaines de mètres avant
le début de son tour chronométré, puis l'actionner de nouveau
pendant le tour lui-même."
"En ce qui concerne l’avantage au départ, la section de la grille
jusqu’au premier virage est très longue à Monza. Le KERS produira
un avantage de plus de quinze mètres comparé aux voitures ne
disposant pas du KERS."
"En ce qui concerne les dépassements, il faut être conscient du
fait qu’ils sont difficiles sur ce circuit mais le KERS ne
présentera certainement pas d’inconvénient de ce côté-là. Tous ces
facteurs combinés font que Monza est très favorable pour le
KERS."
Spa est un circuit atypique dans le calendrier, qui demande
beaucoup moins d'appuis aérodynamiques que les autres. Renault
espère y briller: "La voiture devrait être performante à Monza"
estime Symonds. "Nous utiliserons un package aérodynamique à faible
appui totalement différent, qui aura entre 10% et 15% d’appuis en
moins que le package utilisé à Spa."
"Monza, c’est surtout le freinage, la traction, le changement de
direction des chicanes et, bien que ce soit un circuit rapide, il
ne présente pas vraiment de virages rapides. Globalement, je pense
que la R29 a fait preuve de performance sur tous types de circuit
et Monza n’y fera pas exception."


