Mosley La F1 peut vivre sans Ferrari

Publié le 2 mai 2009 à 12:26
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 22:26

La FIA a confirmé jeudi l'instauration d'un budget plafonné à 40 millions de livres pour 2010. Il ne sera pas obligatoire mais les équipes qui l'accepteront bénéficieront de gros avantages techniques.
Cette décision pourrait permettre l'arrivée de nouvelles écuries. Mais celles qui sont déjà présentes craignent une F1 à deux vitesses. Ferrari a fait part de ses inquiétudes à la FIA. La Scuderia affirmait vendredi dans un communiqué que des règlements stables associés à la politique de réduction des coûts de la FOTA permettront de rendre les équipes profitables financièrement en quelques années.
Max Mosley estime que la situation est plus urgente. Il n'abandonnera pas sa réforme:
"Ce sport pourrait survivre sans Ferrari" réponds le Président de la FIA dans le Financial Times, même s'il espère que la situation n'ira pas si loin: "Ce serait très, très triste de perdre Ferrari. C'est l'équipe italienne nationale."
Mosley est persuadé que les budgets plafonnés vont être adoptés par la majorité des équipes. Même si elles doivent totalement revoir leurs modes de fonctionnement pour s'y plier.
"Je pense et j'espère que quand une équipe ira voir ses actionnaires et qu'elle dira “Je veux entrer en guerre avec la FIA, parce que je veux pouvoir dépenser 100 millions de plus que ce que la FIA veut que je dépense”, les actionnaires répondront “Pourquoi ne pouvez-vous pas dépenser 40 millions si d'autres équipes le font ?”"
L'Anglais estime que les budgets plafonnés sont la meilleure défense face à la crise économique et que sans eux, de nombreuses équipes pourraient disparaître. Il a l'intention de les maintenir après la crise.
"Les budgets limités sont là pour rester" affirme Mosley. "On peut discuter, le plafond pourrait augmenter ou baisser en 2011 et si l'économie repart, disons en 2014, on pourrait le rehausser. On peut ajuster le plafond dans l'intérêt du sport, mais tout le monde sera sur un pied d'égalité."
"La crise économique n'a pas encore vraiment touché la F1. Oui, nous avons perdu Honda, mais la crise sera là quand il faudra renouveler les contrats actuels. Ils ont été signés avant la crise."

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