F1 - Trulli s'attendait à son éviction

Jarno Trulli a toujours fermement démenti les rumeurs sur son remplacement chez Caterham. L'équipe a finalement titularisé Vitaly Petrov à sa place. L'Italien reconnaît maintenant qu'il s'attendait à être remplacé par un pilote payant.
« Personnellement, je ne suis pas déçu : j'étais préparé à un possible divorce avec Caterham, en sachant que la situation économique difficile pousserait l'équipe à trouver un pilote suffisamment soutenu, » a déclaré Trulli à Ansa.
« Les petites équipes ont certains besoins et les contrats sont clairs. J'espère qu'avec la contribution de Petrov, tous ceux qui travaillent là bas auront un avenir plus serein. »

L'Italie n'a plus aucun pilote

L'Italie se retrouve sans aucun pilote, une première depuis 1970. Le pays connaît la même situation que la France il y a quelques années.
« En Italie, il n'y a pas de système qui aide les pilotes à émerger au haut niveau, donc c'est normal de finir dans de telles situations, » déplore Trulli. « Il y a des talents, mais sans le soutien de personne, ils sont sans espoir. »
« J'aimerais voir plus d'engagement de tout le monde, mais dans une telle période de crise pour le pays je ne vois pas comment un jeune pilote peut trouver l'aide pour être considéré par la moindre équipe. »

Trulli fier de n'avoir jamais été un pilote payant

Jarno Trulli quitte la F1 avec un palmarès riche d'une victoire, à Monaco en 2004, et de quatre poles.
« La période la plus belle et la plus fun a été chez Toyota, quand je me battais pour la pole et que j'étais compétitif en course, » se souvient l'Italien.
« Plus que tout, à part les résultats, je suis fier d'avoir accompli mon rêve de courir en F1 tant d'année et d'être resté sans l'aide de personne, avec mes seules qualités. »
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