F1 - Pirelli ne sait pas à quoi s'attendre à Shanghaï

Publié le 12 avril 2011 à 12:26

Mis à jour le 20 novembre 2020 à 17:52

Pirelli ne sait pas combien d'arrêts les pilotes devront faire en Chine. Les pilotes gèrent de mieux en mieux la dégradation selon le manufacturier italien.

Pirelli a volontairement produit des pneus avec une dégradation rapide pour que le règlement imposant l'utilisation de deux types de pneus en course puisse fonctionner.
On a ainsi vu entre deux et trois arrêts à Melbourne, et entre trois et quatre à Sepang. Le manufacturier italien ne fait cependant aucun pronostic pour Shanghaï.
« Jusqu'à présent, nous avions prévu avec justesse deux arrêts en Australie et trois en Malaisie, mais il faudra attendre de voir les données après les essais de vendredi avant d'avoir une idée claire de ce qu'on peut attendre en Chine, » explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.

Les pilotes gèrent de mieux en mieux les pneus

Après l'Australie, Paul Hembery craignait que la dégradation des pneus ne soit pas assez rapide. Pirelli a cependant montré que son objectif était atteint en Malaisie, avec une course dont l'issue est restée incertaine jusqu'au bout.
Les pilotes parviennent cependant à gérer de mieux en mieux la dégradation des pneus, et ils devraient encore faire des progrès dans ce niveau.
« Pour le moment, je suis content de la façon dont nos pneus ont amélioré le spectacle, mais je reste impressionné par la vitesse à laquelle les équipes et les pilotes apprennent : je suis certain qu'ils vont trouver différentes solutions pour faire durer les pneus plus longtemps , » indique Hembery.

Un train de pneus en plus vendredi

Le règlement prévoit que les pilotes disposent de deux trains de pneus durs et d'un de tendres pour les essais du vendredi. Cette année, Pirelli a cependant fourni un train de pneus durs supplémentaire à Melbourne, et deux trains de pneus durs expérimentaux en plus à Sepang.
Ce week-end à Shanghaï, le manufacturier va à nouveau allouer un train de pneus durs de plus pour chaque pilote, afin de permettre aux équipes de beaucoup rouler.
« Nous avons vu que cela a bien marché, en permettant aux équipes de maximiser leur temps en piste pour se préparer au mieux pour la course, donc nous avons voulu leur donner à nouveau cette opportunité, » précise Hembery.
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