F1 - Les équipes commencent à cerner les pneus

Les pneus Pirelli de cette année sont très sensibles à la température et au style de pilotage selon Pat Fry, le directeur technique de Ferrari.
Cinq pilotes ont remporté les cinq premiers Grands Prix de
l'année. Les résultats ont été très inconstants, ce qui a permis à
Pastor Maldonado, 16ème en qualifications à Bahreïn, de remporter
la course suivante en Espagne.
Le comportement des pneus Pirelli est à l'origine de ces résultats
imprévisibles. Mark Webber estime même que les équipes ne comprennent pas les pneus. Chez
Ferrari, on a constaté que la température de la piste a un gros
impact.
« C'est certainement imprévisible, » a indiqué Pat Fry,
le directeur technique de la Scuderia. « Ça varie, et de
petits changements dans la température de la piste ont un gros
effet sur la performance des pneus. Cela s'est surtout vu en
Chine. »
Le pilotage a également un impact
La gestion de la dégradation des pneus par les pilotes, devenue
secondaire à l'époque des pneus très durs de Bridgestone, est
revenue au cœur de la performance avec les pneus Pirelli, beaucoup
plus tendres pour favoriser le spectacle.
« Ils sont (...) assez sensibles à la façon dont les pilotes
les utilisent, » explique Pat Fry. « Dans une course où
trois arrêts seraient considérés comme la norme, si le pilote est
très économe sur les pneus, on pourrait les préserver assez pour ne
faire que deux arrêts. »
« Mais si on attaque trop sur les pneus, ils se dégradent et
un pilote peut un peu les endommager en attaquant. »
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