F1 - Grosjean: « Très frustré »

Publié le 4 juin 2012 à 19:38
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 15:28
F1 - Grosjean: « Très frustré »

Interview avec Romain Grosjean. Le Franco-Suisse revient sur son très bref Grand Prix de Monaco et il explique sa préparation pour le Canada.

Romain Grosjean était quatrième sur la grille à Monaco mais il a abandonné dès le départ. Le pilote Lotus espère se remettre de cette déception dès ce week-end au Canada. Il pense qu'il sera à l'aise sur le circuit Gilles Villeneuve.

Comment abordez-vous ce Grand Prix à Montréal ?

Ce sera mon premier et donc une nouvelle expérience pour moi cette année. Je vais, évidemment découvrir le circuit Gilles-Villeneuve. Je suis impatient de le voir parce que beaucoup de pilotes m’ont dit qu’ils l’appréciaient vraiment. C’est aussi un circuit qui peut vous ‘mordre’, nous l’avons vu au fil des années avec le fameux ‘mur des champions’. Même si je ne suis pas champion de Formule 1, j’accorderai tout le respect qu’il se doit à cette partie du circuit !

Comment voulez-vous vous relancer après Monaco ?

Jusqu’à la course, ce Grand Prix était prometteur. J’ai été performant pendant toute la semaine, même si les qualifications n’ont pas donné le résultat escompté. Cela aurait, certainement, pu être pire, mais j’étais quand même un peu déçu. Quant à ma course, elle a été très brève. Je n’ai pas pris le meilleur départ de ma carrière et il y a tellement de monde sur la trajectoire à Monaco qu’il n’y a, parfois, plus assez de place. C’était le cas et ma course s’est arrêtée là. Après une journée aussi dure, vous n’avez qu’une envie, remonter dans la voiture, rebondir et faire une vraie course ! Espérons que cela se produira au Canada et que je pourrai montrer de quoi je suis capable !

Quel était votre sentiment en rejoignant les ingénieurs ?

Evidemment, très frustré. En fait, cela m’a pris deux jours pour évacuer cette déception. C’était ma course à domicile, je voulais tellement bien faire devant tous les fans et j’étais dehors en quelques instants. J’avais une voiture capable de lutter pour un très beau résultat. C’est un lieu commun, mais le sport automobile est ainsi, quelques fois.

Avez-vous un secret pour apprendre les circuits ?

Ces dernières années, j’ai l’impression d’avoir sans cesse appris de nouveaux circuits, alors je crois que je dois avoir une bonne approche ! Cette saison, un facteur m’aide beaucoup, la E20 avec son bon caractère. Nous avons une excellente base de réglage qui nous permet de passer très rapidement à la recherche de la performance et des détails plutôt que de perdre du temps à corriger des imperfections dans l’équilibre ou d’autres soucis de comportement. Il existe toujours des aspects d’un circuit qui peuvent ressembler à un autre. A la fin, il s’agit juste de monter dans la voiture et de rouler vite.

Que savez-vous du circuit de Montréal ?

C’est un circuit en ville et, en général, j’aime ce genre de tracé. A Monaco, j’ai trouvé la bonne cadence d’entrée. J’aime la sensation de rouler près des murs. Il y a de très longues lignes droites et de gros freinages. Le revêtement offre aussi des difficultés, nous l’avons observé les saisons précédentes. Aussi, ce sera intéressant de voir quel sera le niveau de grip. Enfin, la météo peut se révéler assez variable à Montréal, comme l’an dernier. Je suis certain que ce Grand Prix m’offrira un challenge très excitant.

Ce long voyage au milieu de la saison européenne est-il perturbant ?

J’arrive sur place le lundi pour effacer le décalage horaire. Il est parfois aussi difficile de dormir suffisamment que de trouver les bons réglages pour la voiture ! J’ai hâte de découvrir Montréal un peu mieux, d’apprendre le circuit et j’espère aussi pouvoir bien dormir au moment voulu !
Communiqué de presse Lotus F1 Team
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