F1 - Grosjean: « Je n'ai pas fait n'importe quoi »

Romain Grosjean n'a pas l'intention de modifier son approche après ses deux premiers Grands Prix très brefs. Le Franco-Suisse assure qu'il n'a pas trop attaqué.
Romain Grosjean a abandonné en début de course en Australie et en Malaisie, avec deux accrochages et une sortie de piste. Il estime que son approche de na course n'est pas en cause.
« Ça aurait changé quelque chose si, durant les deux premières courses, j'étais parti le couteau entre les dents, la hache de guerre à la main et le bandana serré sur le front ! » ironise le Franco-Suisse dans L'Equipe. « Là, je n'ai pas attaqué à outrance et je n'ai pas fait n'importe quoi. »
« Je n'ai donc pas l'intention de me laisser dépasser par les vingt-trois autres monoplaces, au départ, en Chine et rouler peinard simplement pour pouvoir dire : regardez, j'ai fini la course ! »
Grosjean ne veut pas « tirer la sonnette d'alarme »
Romain Grosjean veut éviter d'être « obnubilé par le fait de commettre une erreur » et il estime qu'il n'a pas besoin de modifier son comportement en piste.
« Ce n'est pas parce qu'on commet une petite erreur en piste et qu'on manque d'un peu de chance qu'il faut tirer la sonnette d'alarme, » indique-t-il. « Attendons quelques GP et le retour en Europe de la F1 pour dresser des bilans. »
Toute l'équipe Lotus a soutenu Grosjean après la Malaisie: « Ça fait du bien de recevoir ce genre de message et même si je me suis fait charrier une ou deux fois dans les allées de l'usine, tout le monde m'a félicité pour ma qualification en Australie et mon départ en Malaisie. »
Un incident de course à Sepang
Romain Grosjean a jugé Pastor Maldonado responsable de leur accrochage en Australie. Pour le contact avec Michael Schumacher en Malaisie, il estime que c'est un simple incident de course.
« Il n'y a eu qu'un tout petit contact entre nos monoplaces et je considère que c'était un incident de course, » confirme Grosjean. « Si je devais revivre la scène différemment, je freinerais vingt mètres plus tard, au virage quatre, pour ne pas laisser passer Mark Webber à l'extérieur et du coup me retrouver en glisse à la corde, à côté de Schumacher. »
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