F1 - GP des Pays-Bas : une dernière édition en 2025 ?

Ce n’est pas nouveau, garder sa place dans le calendrier de la F1 est très compliqué. Alors que son contrat arrive à expiration en 2025, le circuit de Zandvoort pourrait bien disparaître. Les causes sont financières.

Une situation difficile

La trêve estivale bat son plein dans le petit monde de la Formule 1. Le prochain rendez-vous est à Zandvoort dans le cadre du Grand Prix des Pays-Bas. Le contrat qui lie la F1 et Zandvoort s’arrête en 2025.
Cependant, la possibilité pour que l’édition 2025 soit la dernière grandit à vue d’œil. Les raisons sont bien évidemment financières, comme trop souvent pour les circuits européens.
Dans le détail, Zandvoort doit payer 30 millions d’euros chaque année en frais afin de pouvoir accueillir le Grand Prix de F1. A cela, il faut ajouter des décisions politiques qui ne vont pas aider, comme une augmentation de la TVA ou divers projets de la région.
Car il est important de le rappeler : Zandvoort n’est aucunement soutenu par le gouvernement. Cela compte pour l’aspect économique mais également sur un aspect commercial.
Autre point que met à mal le Grand Prix : le nombre des courses de plus en plus nombreuses. Une tendance qui rend l’attraction plus difficile qu’il y a quelques années. Même constat pour le prix des billets qui ne cesse d’augmenter.

Une alternance avec Spa ?

Une tendance négative qui est confirmée par le responsable du circuit lui-même. Robert van Overdijk a déclaré aux médias : “Si vous demandez factuellement, il est actuellement prévu qu'en 2025 nous aurons la dernière course à Zandvoort. Cela ne signifie pas que nous ne continuerons pas à travailler dur dans les mois à venir et à discuter avec toutes sortes de parties et de personnes”.
Mais dans ce cas, quelles sont les solutions possibles ? Si les discussions sont actuellement en cours pour régler les soucis financiers du circuit, une solution se détache des autres. En un mot : alternance.
L’objectif est d’organiser le Grand Prix aux Pays-bas, dans une rotation bi-annuelle. On verrait donc le circuit de Zandvoort une année sur deux. Une solution quasi-idéale puisque les coûts seraient drastiquement réduits et le contrat pourrait tenir sur plusieurs années.
Pour cela, il faut trouver un autre circuit avec qui faire cette rotation. Le nom qui ressort serait ainsi Spa-Francorchamps, en Belgique. De son côté, Spa aimerait bien garder sa place de manière permanente au calendrier.

Quoiqu’il en soit les circuits européens comme les Pays-Bas sont en danger face à des destinations plus attractives financièrement comme le Qatar ou l’Arabie saoudite.