F1 - Ecclestone reste « optimiste » pour Bahreïn

Bernie Ecclestone pense qu'il sera possible d'organiser le Grand Prix de Bahreïn malgré les manifestations. Il ne veut pas se mêler à la politique.
Les manifestations contre le gouvernement sont de plus en plus importantes à Manama, la capitale de Bahreïn, et leur répression a fait plusieurs morts et des centaines de blessés.
Le meeting de GP2 Asia a été annulé pour des raisons de sécurité ce week-end. La F1 pourrait avoir à faire la même chose pour les essais dans deux semaines et la course dans trois semaines.
Bernie Ecclestone semble pourtant avoir la volonté d'organiser le Grand Prix. Il pense même que l'on aurait pu maintenir le GP2 Asia: « Peut-être que si nous prenions la décision aujourd'hui avec les informations que nous avons, nous ne ferions pas ça, » a déclaré le gestionnaire commercial de la F1 à BBC Radio.
Le surprenant optimiste d'Ecclestone
Bernie Ecclestone indique qu'il est « plus optimiste qu'hier » et que le gouvernement de Bahreïn lui a dit que la situation est « calme », même s'il reste prudent puisque les médias présents sur place font état d'une répression de plus en plus violente.
Ecclestone semble avoir l'intention de ne pas tenir compte de la situation politique: « On dirait que les gens pensaient que c'était une démocratie il y a quelques semaines. On verra, parce qu'on ne sait pas vraiment quel est le sujet des protestations. Nous n'avons jamais, jamais été impliqués dans la religion ou la politique. Nous ne prenons pas des décisions sur ces éléments. »
Certains acteurs de la F1 ne veulent pas aller à Bahreïn
Les équipes vont évoquer la situation ce vendredi. Certaines personnalités de de la F1 espèrent que la course sera annulée: « Nous serions très critiqués si nous allions soutenir un régime qui tue son propre peuple, » a confié une figure importante du paddock, qui ne souhaitait pas être identifiée, à l'agence de presse Reuters.
Des sponsors pourraient également refuser d'être associés à une course dans le pays avec le climat actuel. Enfin, des assurances pourraient empêcher des pilotes de se rendre à Bahreïn, pour leur sécurité.