F1 - Ecclestone: « C'est à Bahreïn de décider »

Bernie Ecclestone se montre toujours confiant sur le maintien du Grand Prix de Bahreïn. Les équipes rappellent qu'elles n'ont aucun pouvoir décisionnaire.
Les équipes s'inquiètent de la situation à Bahreïn. Bernie Ecclestone a déclaré dans le Times qu'il ne pouvait forcer les équipes à se rendre dans le pays. Il se montre même confiant sur le déroulement de l'épreuve.
« Aucune équipe ne m'a fait part de la moindre inquiétude, c'est plutôt l'inverse, » a assuré le gestionnaire commercial de la F1 à la BBC.
« Pour le moment, il n'y a aucune indication que ça n'aura pas lieu. Ce n'est vraiment pas à moi de décider si ça aura lieu. C'est aux gens de Bahreïn de décider. A cet instant, il n'annulent pas l'évènement, donc on peut supposer qu'ils sont satisfaits. »
Les équipes n'ont aucun pouvoir
La FOTA, l'association des équipes, a publié un communiqué pour répondre à Bernie Ecclestone. Elle rappelle qu'elle n'aucun mot à dire sur le maintien de la course.
« Il y a eu des spéculations dans les médias récemment, sur le fait que les équipes souhaiteraient annuler le Grand Prix de Bahreïn de cette année, » indique l'association dans un communiqué. « Ce serait impossible. Les équipes ne sont pas en mesure d'annuler des Grands Prix. »
« C'est à la FIA de guider les équipes sur ces problèmes. »
L'an dernier, la FIA et la FOM, la société de Bernie Ecclestone, n'ont pris aucune décision. Ce sont finalement les organisateurs de l'épreuve qui ont opté en faveur de l'annulation.
Bahreïn se veut rassurant
Ce mardi, le circuit de Sakhir a affirmé, via un communiqué publié par l'agence de communication Dragon Associates, que deux membres de Lotus ont visité le pays et qu'ils se sont montrés confiants sur l'organisation de l'épreuve. L'équipe Lotus n'a pas confirmé cette visite.
Zayed Al Zayani, le patron du circuit, a de son côté critiqué des « observateurs depuis leur fauteuil » qui « n'ont pas fait une enquête eux-même ». Il évoque « d'importantes fauses idées » sur la situation dans le pays.
L'agence de presse Reuters a annoncé que des policiers ont été blessés par l'explosion d'une bombe ce week-end.
Quel serait l'impact de la course ?
Les responsables du circuit estiment que le Grand Prix pourrait aider le pays. La coalition des jeunes du 14 février, la date où les émeutes ont débuté l'an dernier, a répondu que la course « provoquerait des sentiments de colère chez le peuple de Bahreïn ».
Des réunions entre les équipes et la FIA devraient se tenir ce week-end à Shanghaï pour décider de l'issue de la course.
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