F1 - Bahreïn: Ecclestone révise son jugement

Bernie Ecclestone estime finalement que la situation à Bahreïn s'est empiré. L'Anglais reste très prudent sur l'organisation de la course.
Ce midi, Bernie Ecclestone estimait au micro de la BBC qu'il était possible de maintenir le Grand Prix de Bahreïn, le gouvernement du pays lui ayant assuré que les manifestations dans le pays étaient devenues plus calmes.
Il y a encore eu plusieurs morts ce vendredi et Ecclestone estime finalement que la situation est grave. « Il faut attendre et voir ce qui se passera durant le week-end, » a tempéré le gestionnaire des droits commerciaux de la F1 lors d'une nouvelle interview avec la BBC.
« Je ne sais pas ce qui s'est passé cet après-midi parce que je voyageais mais d'après ce qu'on m'a dit, c'est un peu différent de ce matin. »
Pas de décision hâtive
Ecclestone ne souhaite pas organiser le Grand Prix à tout prix: « Je ne crains rien, je pense juste que les choses ont changé et qu'il faudra voir ce qui se passera durant le week-end, » précise-t-il.
Ecclestone a ajouté à Press association que la situation évolue « heure par heure ». Il a également précisé que son optimisme de la matinée était le résultat d'une conversation avec le personnel du GP2 Asia, qui pensait que la situation s'était apaisée en ne voyant pas de manifestants depuis les fenêtres de leur hôtel !
« Quand j'ai fait ma première déclaration, c'était basé sur les informations que j'avais sur le moment, opposées à ce qui se passait, » reconnaît-il.
Les pilotes sont inquiets
Ce soir, les équipes se réunissent pour discuter de la situation. Même si aucune décision ne devrait être prise avant quelques jours, les pilotes restent prudent. « Personne n'aime l'idée d'aller dans un endroit potentiellement dangereux, » a confié Nick Heidfeld à la BBC. Sebastian Vettel espère de son côté que l'on prendre une décision « sûre ».
Une décision devrait être prise la semaine prochaine, notamment pour des raisons logistiques: des essais sont prévus dans deux semaines et le Grand Prix dans trois semaines. Si la course est annulé, il faudra faire des modifications dans le fret, peut-être pour organiser de nouveaux essais privés.