F1 - Comment les atouts de McLaren pourraient perdurer en 2026...

Publié le 20 août 2025 à 15:00
Mis à jour le 20 août 2025 à 15:09
F1 : comment les atouts de McLaren pourraient encore perdurer...

Andrea Stella, le team principal de McLaren, estime que l'écurie britannique dispose dans sa manche de plusieurs atouts susceptibles de perdurer en 2026, saison de nouveau chamboulement du règlement technique.

McLaren continuera-t-elle sur sa lancée en 2026 ?

Parmi les top teams à même de se battre pour les titres mondiaux à la régulière, pendant que Mercedes bosse d'arrache-pied à retrouver son lustre d'antan, que Ferrari navigue entre rares coups d'éclats et flops, ou que Red Bull tremble sur ses bases, l'écurie de Woking surfe sur une impressionnante courbe ascendante depuis plusieurs saisons.
Sacrée Championne du monde des Constructeurs en 2024, une première depuis... l'époque Coulthard - Häkkinen en 1998, la formation britannique file à la fois vers sa propre succession, mais devrait aussi chiper le sacre des Pilotes à Max Verstappen, invaincu dans ce domaine depuis 2021.
Au vu de la domination actuelle des monoplaces papaye, victorieuses de 11 des 14 manches disputées à ce jour, il faudrait réellement un cataclysme pour que le titre mondial 2025 échappe à Lando Norris ou Oscar Piastri.
Pour la petite histoire, il faut remonter à 2009, et l'exploit de Jenson Button et Brawn GP, pour trouver trace du dernier sacre en F1 d'un pilote non-affilié soit à Mercedes ou à Red Bull. On y reviendra...

Andrea Stella : "Une partie de notre savoir-faire est transférable à 2026"

Bien que la prochaine campagne a tout de la bouteille à encre pour ce qui est du niveau de compétitivité affiché par les uns et les autres, Andrea Stella, le boss de McLaren sous les ordres du président Zak Brown, affiche d'ores et déjà sa confiance.
"Je pense qu'il y a deux ou trois choses qui restent valables, indépendamment des règlements techniques, et j'espère que cela sera un avantage pour McLaren", explique-t-il dans une interview donnée à Motorsport.com. "L'une d'elles est les principes techniques fondamentaux que nous avons suivis, à savoir l'efficacité aérodynamique, l'interaction avec les pneus et le refroidissement efficace. C'est universel."
"Une partie du savoir-faire est transférable au travail sur 2026, mais une autre partie doit être réinventée", poursuit-il. "Nous savons désormais comment optimiser l'efficacité aérodynamique sur cette génération de voitures, mais c'est le résultat de nombreux éléments, d'itérations et d'une accumulation de connaissances.
Une partie de ces connaissances est pertinente pour ce plancher, qui fonctionne en effet de sol avec les pontons et les ailerons,
mais le soubassement de l'année prochaine sera complètement différent. Il faudra donc acquérir à nouveau ces connaissances. De ce point de vue, elles ne sont pas transférables."

"Certains aspects de la méthodologie ou de la manière dont vous générez ces connaissances, je pense qu'ils seront transférables", admet-il. "Donc, les raisons fondamentales pour lesquelles nous sommes dans cette position forte aujourd'hui, je pense qu'une grande partie est transférable, et qu'une certaine partie sera en quelque sorte perdue. Et ce sera un terrain sur lequel il y aura potentiellement un nivellement entre toutes les équipes, indépendamment de leur position en 2025."

Source : Motorsport.com

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À propos de l’auteur
Guillaume Alvarez
Guillaume Alvarez
Rédacteur-Editeur pour Sport Auto, l'Auto-Journal et F1i. Je partage mon temps entre l'écriture, le reportage et les circuits, la plume et le micro portés par la passion de l'automobile et de la compétition, du Karting à la Formule 1, en noir et blanc comme en couleurs.
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