F1 - Comment les atouts de McLaren pourraient perdurer en 2026...
Andrea Stella, le team principal de McLaren, estime que l'écurie britannique dispose dans sa manche de plusieurs atouts susceptibles de perdurer en 2026, saison de nouveau chamboulement du règlement technique.
McLaren continuera-t-elle sur sa lancée en 2026 ?
Parmi les top teams à même de se
battre pour les titres mondiaux à la régulière, pendant que
Mercedes bosse d'arrache-pied à retrouver son lustre
d'antan, que Ferrari navigue entre rares coups
d'éclats et flops, ou que Red Bull tremble sur ses
bases, l'écurie de Woking surfe sur une
impressionnante courbe ascendante depuis plusieurs
saisons.
Sacrée Championne du monde des Constructeurs en
2024, une première depuis... l'époque Coulthard -
Häkkinen en 1998, la formation britannique file à la fois
vers sa propre succession, mais devrait
aussi chiper le sacre des Pilotes à Max
Verstappen, invaincu dans ce domaine depuis 2021.
Au vu de la domination actuelle des monoplaces
papaye, victorieuses de 11 des 14 manches
disputées à ce jour, il faudrait réellement un
cataclysme pour que le
titre mondial 2025 échappe à Lando Norris ou
Oscar Piastri.
Pour la petite histoire, il faut remonter à 2009,
et l'exploit de Jenson Button et Brawn
GP, pour trouver trace du dernier sacre en
F1 d'un pilote non-affilié soit à Mercedes ou à Red Bull.
On y reviendra...
Andrea Stella : "Une partie de notre savoir-faire est transférable à 2026"
Bien que la prochaine campagne a tout de la bouteille à
encre pour ce qui est du niveau de compétitivité affiché
par les uns et les autres, Andrea Stella, le boss
de McLaren sous les ordres du président Zak Brown,
affiche d'ores et déjà sa confiance.
"Je pense qu'il y a deux ou trois choses qui restent valables,
indépendamment des règlements techniques, et j'espère que cela sera
un avantage pour McLaren", explique-t-il dans une interview
donnée à Motorsport.com. "L'une
d'elles est les principes techniques fondamentaux que nous avons
suivis, à savoir l'efficacité aérodynamique, l'interaction avec les
pneus et le refroidissement efficace. C'est universel."
"Une partie du savoir-faire est transférable au travail sur
2026, mais une autre partie doit être réinventée",
poursuit-il. "Nous savons désormais comment optimiser
l'efficacité aérodynamique sur cette génération de voitures, mais
c'est le résultat de nombreux éléments, d'itérations et d'une
accumulation de connaissances.
Une partie de ces connaissances est pertinente pour ce plancher,
qui fonctionne en effet de sol avec les pontons et les
ailerons, mais le soubassement de l'année prochaine sera
complètement différent. Il faudra donc acquérir à nouveau ces
connaissances. De ce point de vue, elles ne sont pas
transférables."
"Certains aspects de la méthodologie ou de la manière dont vous générez ces connaissances, je pense qu'ils seront transférables", admet-il. "Donc, les raisons fondamentales pour lesquelles nous sommes dans cette position forte aujourd'hui, je pense qu'une grande partie est transférable, et qu'une certaine partie sera en quelque sorte perdue. Et ce sera un terrain sur lequel il y aura potentiellement un nivellement entre toutes les équipes, indépendamment de leur position en 2025."
Source : Motorsport.com



