F1 - Amnesty s'inquiète du choix de la FIA

La FIA a assuré que le Grand Prix de Bahreïn aura bien lieu la semaine prochaine, estimant que les mesures de sécurité sont garanties.
L'ONG Amnesty International, qui défend les droits humains, affirme de son côté que la répression contre les opposants au régime reste forte, et que la situation a peu évolué depuis l'annulation de la course de 2011.
« Même si les autorités prétendent le contraire, l'état de de la violence contre ceux qui s'opposent à la loi de la famille Al Khalifa continue, et en pratique, peu de choses ont changé dans le pays depuis la répression brutale sur les protestations contre le gouvernement en février et mars 2011, » indique Amnesty dans un communiqué.

Le championnat va-t-il être utilisé ?

Amnesty International pense que la Formule 1 va être utilisée comme un outil de propagande du gouvernement, contre les opposants.
« Au cours des derniers mois, les autorités de Bahreïn se sont plus inquiétées de redorer leur image et d'investir dans les relations publiques que d'introduire de vrais droits humains et des réformes politiques, » indique Amnesty.
« Maintenir le Grand Prix à Bahreïn en 2012 risque d'être interprété par le gouvernement de Bahreïn comme un symbole d'un retour à la normale. La communauté internationale ne doit pas fermer les yeux sur la crise des droits humains en cours dans le pays. »
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