F1 - Alonso veut compliquer la tâche de Vettel

Sebastian Vettel a repris la tête du championnat après avoir enchaîné quatre succès et plus aucun autre pilote n'a passé un tour en tête d'une course depuis Singapour. Fernando Alonso, le seul pilote qui a encore une véritable chance de le battre au championnat, veut mettre fin à cette hégémonie, même s'il sait que ce sera difficile.
« Nous avons quelques nouveautés que nous vérifierons demain, » déclare l'Espagnol. « Nous ne pensons pas que nous réduirons complètement l'écart avec Red Bull, avec seulement cinq jours entre l'Inde et Abou Dhabi. »
« Il n'y a pas d'élément magique en Formule 1 mais nous tentons de les mettre sous pression après qu'ils aient eu quatre courses très faciles. »

Alonso mise sur la fiabilité

Fernando Alonso espère exploiter la moindre faille du côté de Red Bull. Il estime cependant que Ferrari devra être également réduire l'écart pour que cela soit possible.
« Nous voulons être assez proches pour profiter de la moindre chose qu'ils ne font pas parfaitement, » indique Alonso. « Nous devons nous assurer que nous avons une voiture très solide, pour pouvoir faire les trois dernières courses sans problèmes mécaniques. »
« Nous savons que Red Bull peut être un peu plus fragile, comme la panne de KERS de Webber en Inde, donc nous devons (...) être à la limite, parce que si c'était Vettel qui avait eu le problème, personne ne l'aurait remarqué parce qu'il était 10 secondes devant. »

Pas de conflits au sein de l'équipe

Fernando Alonso a par ailleurs démenti la rumeur d'une dispute avec Pat Fry, le directeur technique de Ferrari. L'Espagnol estime que toute l'équipe Ferrari tente de renverser la situation, sans que cela ne mène à des conflits.
« Nous savons, et c'est un fait, que nous sommes plus lents que Red Bull : nous sommes tous d'accord, moi, l'équipe, nos supporters, tout le monde le sait, » a indiqué Alonso. « Nous sommes très unis dans nos efforts pour réparer cette situation. »
- Toutes les infos sur le Grand Prix d'Abou Dhabi 2012, Fernando Alonso et Ferrari