F1 - Alonso juge le V6 plus dur à manier

Fernando Alonso estime qu'il est plus difficile d'avoir un pilotage précis avec le V6 turbo. L'ERS délivre aussi plus de puissance que le KERS.
Les monoplaces 2014 sont très différentes de celles de la saison
passée, avec des changements aérodynamiques et surtout dans la
motorisation.
Le V8 atmosphérique avec le KERS laisse sa place au V6 turbo, avec
un système hybride plus puissant, qui récupère aussi l'énergie de
la chaleur des échappements. Le pilotage en est affecté.
« En termes de maniabilité, le nouveau moteur demande quelques
changements dans le style de pilotage, à la fois dans les virages
et dans les lignes droites, » explique Fernando Alonso.
« La principale différence est la distribution de la
puissance, qui est plus immédiate et moins progressive. »
Une accélération plus difficile à contrôler
Le moteur turbo délivre la puissance d'une manière plus brutale,
et Fernando Alonso reconnaît que l'accélération peut être difficile
à contrôler.
« Il sera nécessaire de presque anticiper ça dans nos
réactions, parce que vous avez une idée de la façon dont ça va se
comporter à certains moments : dans l'ensemble c'est un peu
plus dur pour piloter d'une façon claire et précise, »
précise-t-il.
Les systèmes hybrides offrent plus de puissance
Le système hybride délivre deux fois plus de puissance que l'an
dernier. Cela a peu d'influence sur le pilotage, mais les pilotes
ressentent ce changement.
« Dans les lignes droites également, les sensations sont
différentes, » confirme Alonso. « L'an dernier nous avions le
KERS qui nous donnait 80 chevaux de plus, celle année nous avons
160 chevaux de plus et vous pouvez vraiment sentir la
puissance.
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