F1 - Alonso explique les difficultés de Ferrari

Publié le 23 février 2012 à 10:55
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 16:00
F1 - Alonso explique les difficultés de Ferrari

Fernando Alonso reconnaît que les essais de Ferrari sont « laborieux » et que d'autres équipes sont mieux placées, mais il reste optimiste.

Ferrari ne parvient toujours pas à exploiter le plein potentiel de sa monoplace. Fernando Alonso ne nie pas les difficultés actuelles de la Scuderia, même s'il tient à dédramatiser la situation.
« Je pense que nous ne sommes probablement pas les plus rapiudes aujourd'hui, mais pas non plus les plus lents, » a tempéré l'Espagnol à Barcelone.
Alonso estime que Ferrari a encore le temps de progresser: « Pour le moment, nous ne sommes pas où nous ne voulons, ni où nous voulons être en Australie, mais je reste optimiste. Nous avons encore six journées d'essais et nous allons voir comment ça va se passer. »

La hiérarchie est impossible à définir

Red Bull a réussi de très bons essais et l'équipe conserve son statut de favorite. Fernando Alonso craint également McLaren et Mercedes.
« C'est difficile de savoir comment sont les autres : Red Bull est clairement très forte, comme d'habitude en fait vu ce qu'ils ont fait depuis trois ans, mais on ne peut pas dire que McLaren ou Mercedes par exemple, qui semblent être derrière, ne sont pas forts, peut-être même plus que Red Bull, » explique le pilote Ferrari.

Des progrès dans certains domaines

Malgré les difficultés rencontrées à Jerez et Barcelone, Ferrari a noté des progrès dans certains domaines par rapport à l'an dernier, notamment dans la gestion des pneus.
« D'après ce que nous avons vu jusqu'à présent, nous avons toujours fait du bon boulot pour faire chauffer les pneus et en tirer le meilleur immédiatement, » souligne Alonso.
La F2012 a cependant quelques faiblesses : « Nous devons clairement faire des progrès sur le plan de l'aérodynamique, surtout en sortie de virages, » concède l'Espagnol.

« Un hiver plus laborieux »

Fernando Alonso soutient les choix de Ferrari. Il espère que les difficultés actuelles permettront de faire de plus gros progrès.
« Ça a été un hiver plus laborieux que dans le passé pour nous parce que nous avons une voiture plus complexe, qui a des idées très innovantes mais qui demande un plus gros effort de tout le monde, » explique Alonso.
« C'est bien d'avoir une voiture immédiatement prête, rapide et fiable, mais ce n'est pas toujours synonyme de victoire. L'an dernier, nous avons fait une simulation de course à la fin des premiers essais et à Melbourne nous étions à une seconde et demie de la pole position. »
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