F1 - Alonso explique les difficultés de Ferrari

Fernando Alonso reconnaît que les essais de Ferrari sont « laborieux » et que d'autres équipes sont mieux placées, mais il reste optimiste.
Ferrari ne parvient toujours pas à exploiter le plein potentiel
de sa monoplace. Fernando Alonso ne nie pas les difficultés
actuelles de la Scuderia, même s'il tient à dédramatiser la
situation.
« Je pense que nous ne sommes probablement pas les plus
rapiudes aujourd'hui, mais pas non plus les plus lents, » a
tempéré l'Espagnol à Barcelone.
Alonso estime que Ferrari a encore le temps de progresser:
« Pour le moment, nous ne sommes pas où nous ne voulons, ni où
nous voulons être en Australie, mais je reste optimiste. Nous avons
encore six journées d'essais et nous allons voir comment ça va se
passer. »
La hiérarchie est impossible à définir
Red Bull a réussi de très bons essais et l'équipe conserve son
statut de favorite. Fernando Alonso craint également McLaren et
Mercedes.
« C'est difficile de savoir comment sont les autres : Red
Bull est clairement très forte, comme d'habitude en fait vu ce
qu'ils ont fait depuis trois ans, mais on ne peut pas dire que
McLaren ou Mercedes par exemple, qui semblent être derrière, ne
sont pas forts, peut-être même plus que Red Bull, » explique
le pilote Ferrari.
Des progrès dans certains domaines
Malgré les difficultés rencontrées à Jerez et Barcelone, Ferrari
a noté des progrès dans certains domaines par rapport à l'an
dernier, notamment dans la gestion des pneus.
« D'après ce que nous avons vu jusqu'à présent, nous avons
toujours fait du bon boulot pour faire chauffer les pneus et en
tirer le meilleur immédiatement, » souligne Alonso.
La F2012 a cependant quelques faiblesses : « Nous devons
clairement faire des progrès sur le plan de l'aérodynamique,
surtout en sortie de virages, » concède l'Espagnol.
« Un hiver plus laborieux »
Fernando Alonso soutient les choix de Ferrari. Il espère que les
difficultés actuelles permettront de faire de plus gros
progrès.
« Ça a été un hiver plus laborieux que dans le passé pour nous
parce que nous avons une voiture plus complexe, qui a des idées
très innovantes mais qui demande un plus gros effort de tout le
monde, » explique Alonso.
« C'est bien d'avoir une voiture immédiatement prête, rapide
et fiable, mais ce n'est pas toujours synonyme de victoire. L'an
dernier, nous avons fait une simulation de course à la fin des
premiers essais et à Melbourne nous étions à une seconde et demie
de la pole position. »
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