Entrevue avec Jarno Trulli

L'Italien sera de nouveau le coéquipier de Fernando Alonso la saison prochaine: l'équipe Renault l'a annoncé hier. Aprés cette nouvelle et en préambule du Grand Prix de Hongrie, Jarno Trulli répond à quelques questions.
Jarno, votre performance à Budapest il y a trois semaines a été l'une des meilleures de votre carrière. Hier, l'équipe a officialisé la reconduction de votre contrat pour 2004. Heureux ?
Bien sûr ! Ces deux dernières années, j'ai gagné en expérience aux côtés de Renault, qui revenait en F1. L'équipe a, elle aussi, pris de la vitesse. Nous travaillons bien ensemble. Evidemment je suis ravi de piloter une nouvelle fois pour Renault en 2004 : cela me permettra de poursuivre le travail commencé en 2001. L'atmosphère est excellente cette saison. De plus, d'autres équipes ont prouvé que la continuité paie en F1.
Que signifie le fait de piloter pour un grand constructeur comme Renault aujourd'hui ?
Cela change complètement votre manière de travailler. D'un côté, vous avez plus de pression sur les épaules car vos responsabilités sont plus grandes. Cela dit, vous savez que tout le monde travaille à plein régime pour devenir un top team. C'est un défi audacieux mais je sais que, derrière moi, des centaines de personnes se donnent à 100% pour que nous devenions meilleurs. Appréciable.
Vous avez visité bon nombre d'usines Renault à travers le monde. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ?
Cela me permet de comprendre la taille de l'entreprise et le rôle qui incombe aux pilotes. D'abord, ces visites m'ont donné une meilleure vision des raisons pour lesquelles Renault est revenu en F1, des buts à atteindre. J'ai aussi pu m'imprégner de la culture maison. Nous travaillons pour une énorme entreprise, mais il existe une atmosphère très conviviale et c'est un vrai coup de fouet pour nous de savoir que tout le monde, au sein de Renault, est derrière nous.
L'année prochaine marquera votre huitième saison en F1. Comment vous décrivez-vous aujourd'hui ?
J'espère être meilleur maintenant que lorsque j'ai débuté ! Plus sérieusement, il m'est difficile de dire dans quelle mesure j'ai changé. La chose la plus importante, c'est que j'ai une solide expérience… mais que je suis encore très jeune. Il me reste donc quelques saisons à disputer !
Quelles sont vos ambitions pour la fin du championnat 2003 ?
Je pense que nous pouvons terminer sur une note très positive. Notre package est compétitif, et je pense que nous aurons nos chances lors de chacune des dernières courses. Je ne ferai aucun pronostic, mais mes ambitions sont grandes.
Enfin, étant donné les qualités dynamiques de la R23 cette saison et la compétence des bureaux d'études Enstone-Viry, êtes-vous confiant pour 2004 ?
Sans l'ombre d'un doute. Depuis que j'ai intégré l'équipe, nous avons sans cesse progressé, nous rapprochant des meilleurs, course après course. Nous disposons d'un groupe d'ingénieurs qui se dirige dans la bonne direction et qui travaille en osmose afin de nous permettre d'atteindre nos objectifs. Je me sens bien là où je suis, travaillant avec des gens en qui j'ai une totale confiance. La stabilité de l'équipe, en 2004, sera un bel avantage.
Avec RenaultF1,