Button prouve sa valeur selon Coulthard
Beaucoup d'observateurs pensaient que Jenson Button allait
souffrir face à Lewis Hamilton chez McLaren. Après quatre courses,
c'est pourtant lui qui mène le championnat.
Button a fait les bons choix tactiques en Australie, en changeant
de pneus en premier, puis en Chine, en évitant au contraire de se
jeter dans les stands en début de course. Pendant ce temps,
Hamilton a pris moins d'initiatives en se reposant sur les choix
stratégiques de son équipe.
David Coulthard estime que le début de saison de Jenson Button a
plus de valeur que le titre qu'il a remporté l'an dernier.
"La victoire de Jenson Button en Chine, sa deuxième en quatre
courses depuis qu'il est arrivé dans la cage aux lion de McLaren,
ne l'a pas seulement placé en tête du championnat mais, je pense,
oblige à revoir sa place dans la hiérarchie en F1" explique
Coulthard dans sa chronique pour le Daily Telegraph.
"Minimisées par 90% des fans avant le début de la saison, ses
performances cette saison lui ont donné plus de crédibilité que sa
campagne pour le titre en 2009. Ils disaient qu'il ne gagnait que
grâce à sa Brawn. Maintenant que vont-ils dire ? Qu'il a de la
chance avec la météo ?"
"Le fait est que Jenson a prouvé qu'il peut gérer la pression d'une
grande équipe, aux côtés d'un champion du monde. Nous voyons un
pilote mature, confiant, qui a été au plus bas des plus bas et au
plus haut des plus haut, en paix avec lui-même."
"En piste, il a fait de bons choix de pneus en Australie et en
Chine, et il a piloté d'une superbe façon dans des conditions
variables. Ses qualités sont parfaitement adaptées aux nouveaux
règlements."
Juste après la signature de Button chez McLaren, Coulthard pensait
déjà que son intégration dans l'équipe serait facile. Il indiquait
même qu'il s'attendait à voir Button réussir si la voiture était
bonne.
"Ayant disputé plus de 150 courses pour McLaren, je n'ai jamais cru
au fait que ce soit “l'équipe de Lewis” et que Jenson soit un
second couteau" rappelle Coulthard. "Dimanche, on a vu qu'ils sont
libres de s'affronter jusqu'au drapeau à damier."


