F1 - Comment Rich Energy a laissé tomber Williams

William Storey, le patron de Rich Energy, ne s'est pas rendu à un rendez-vous prévu avec les dirigeants de Williams en 2018.
Rich Energy, le principal sponsor de Haas, a été au coeur de
l'actualité ces deux dernières semaines. William Storey, alors
patron de l'entreprise, a voulu mettre fin au partenariat avec l'équipe
américaine mais d'autres actionnaires ont annoncé qu'il était
maintenu, et Storey a finalement quitté son poste.
Avant de s'associer à Haas, Rich Energy a envisagé de racheter Force India il y a un an. La boisson
énergisante a ensuite voulu devenir le sponsor de Williams. Storey
a été invité par l'équipe à Austin, pendant le Grand Prix de
Grande-Bretagne, mais au dernier moment, il s'est engagé avec
Haas.
Selon ESPN, Claire Williams, la patronne adjointe de l'équipe, et
plusieurs membres clés de Williams avaient un rendez-vous avec
Storey dans un restaurant le dimanche soir après la course. Ils s'y
sont bien rendus mais Storey n'est jamais apparu.
Plusieurs épisodes surprenants
L'attitude de William Storey a encore surpris ces derniers mois.
Il a fait preuve d'une communication très agressive face à Red
Bull, le leader du marché des boissons énergisante, également très
impliquée en F1, et face à Whyte Bikes, une marque qui accusait
Rich Energy d'avoir copié son logo.
Whyte Bikes a obtenu gain de cause en justice et dans son jugement,
la juge Melissa Clarke, en charge du dossier, a mis en avant
des « déclarations inconstantes » de Storey. Elle
lui reprochait de « ne pas répondre aux questions
directement » et son attitude : « Il avait tendance à
faire des déclarations impressionnantes qui, après enquête ou
analyse, ne correspondaient pas vraiment à ce que l’on pouvait
croire, » a-t-elle précisé dans le jugement.
Dans un tweet annonçant la vente de ses parts, Storey a promis de « revenir », sans
préciser si ce sera dans l'entreprise ou dans le monde de la F1,
mais le tweet était accompagné d'une photo de lui aux côtés de
Bernie Ecclestone, gestionnaire des droits commerciaux du
championnat durant plusieurs décennies.


