F1 - Hartley s'est senti menacé dès Monaco

Publié le 31 janvier 2019 à 10:35
Mis à jour le 28 novembre 2020 à 03:59
Brendon Hartley (Toro Rosso) à Suzuka

Brendon Hartley a senti que sa place chez Toro Rosso était menacée à partir du Grand Prix de Monaco. Il a senti cette pression durant toute la saison.

Brendon Hartley a subi une forte pression en 2018. Il a rejoint Toro Rosso à la fin de l'année 2017 mais il a vite compris que l'équipe ne souhaitait pas s'engager dans la durée avec lui. Dès Barcelone l'an dernier, des rumeurs évoquaient une volonté de Toro Rosso de le remplacer par Lando Norris. A la course suivante, à Monaco, il a compris que sa place était menacée.
« Pour moi, c'était dur, parce que quand j'y repense, je me souviens que quand j'ai rencontré les médias dans le paddock, le mercredi avant la course, j'ai reçu beaucoup de questions sur mon avenir, » écrit le Néo-Zélandais dans The Players' Tribune. « J'étais là, quelques course après le début de ma carrière en F1, et on me posait des questions sur sa fin. »
« Mais ce jour là, le plus dur a été de découvrir qu'il y avait une certaine vérité dans ces rumeurs. Après quelques courses, il semble que certaines personnes ne voulaient pas que je sois là. Et sincèrement, cela a été un petit choc. »
« En revenant vers notre appartement ce soir là, j'ai regardé les murs du circuit de Monaco et je me suis dit que si j'en percutais un, si je touchais ces murs ce week-end là, ma carrière en F1 pourrait s'arrêter quelques jours plus tard. Je savais que chaque séance d'essais ajouterait du poids sur mes épaules. Chaque chrono, chaque résultat serait scruté et pourrait être utilisé contre moi pour remettre ma place en cause. »
« C'est une pression unique, que je n'avais connue. »

Hartley a senti la pression toute l'année

Brendon Hartley précise que l'une des choses dont il est « le plus fier » est la façon dont il a géré cette pression. Le week-end de Monaco n'a cependant pas réellement apaisé la situation. Une bonne performance aurait pu réduire la pression mais Hartley, 11ème en fin de course, a été percuté par Charles Leclerc, qui avait un problème sur ses freins.
« Cette sensation d'être observé n'est jamais vraiment partie durant l'année, » explique Hartley. « Mais c'est comme ça. Chaque pilote ou athlète professionnel doit gérer la pression, et nous avons tous notre façon de gérer ça, et même d'en faire quelque chose de positif. Il y a une pression à tous les niveaux en F1, mais je n'avais jamais connu un tel sentiment, être scruté sous un microscope en permanence. »
« J'avais l'impression que si je pétais dans la voiture, quelqu'un écrirait quelque chose sur le sujet, ou en ferait un commentaire. »

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