F1 - Renault aura des nouveautés ce week-end

Renault a prévu plusieurs nouveautés sur son châssis pour le Grand Prix de France. L'équipe a déjà amélioré son moteur.
Renault a décroché son meilleur résultat de la saison à
Montréal, mais la monoplace avait pourtant peu évolué. L'équipe a
surtout pu exploiter la pleine puissance de son moteur, une chose
impossible en début d'année à cause de soucis techniques.
Cyril Abiteboul, le patron de l'équipe Renault, avait promis un
« plan d'action » après un début de saison en dessous des
attentes. Ce plan devrait se concrétiser ce week-end au Grand Prix
de France, avec d'importantes évolutions sur la R.S.19.
« La France est clairement une étape importante, » indique
Abiteboul. « Le Castellet est non seulement notre Grand Prix
national mais aussi l'occasion d'afficher une nouvelle amélioration
de notre compétitivité. »
« Si le Canada et son circuit typé "moteur" » ont
souligné les gains de performances de notre groupe propulseur, la
France verra l'introduction de plusieurs évolutions sur le châssis.
Une chose est claire : nous ne pouvons pas nous reposer sur le
résultat de Montréal, nous devons viser le même en continuant de
nous battre pour réduire l'écart face aux leaders. »
Renault a amélioré son groupe propulseur
Renault a déjà fait de gros progrès sur le moteur. Les soucis du
début de saison n'ont pas montré le véritable potentiel du V6
Renault mais des correctifs ont été apportés à Barcelone.
« Nous savions que le moteur affichait de bonnes performances
dès les premiers essais et la première course, » précise Rémi
Taffin, le directeur technique moteur de Renault. « Dans
l'ensemble, nous avons connu un hiver productif et intense sur ce
front, mais nous avons été pris au piège de deux incidents dans les
deux premières courses. Nous avons depuis montré notre capacité à
réagir en introduisant des évolutions à Barcelone, contrecarré nos
problèmes et démontré que notre groupe propulseur pouvait être
fiable d'une part et performant d'autre part. »
Renault ne compte pas s'arrêter là : « Nous disposons d'une
bonne base, mais nous sommes conscients qu'il reste beaucoup à
faire et que nous en avons encore bien plus à venir, » estime
Taffin. « Nous pouvons toutefois dire que nous étions satisfaits à
Montréal d'être exactement à la place que nous visions :
"meilleurs des autres". »


