F1 - Palmer veut se débarrasser de son chat noir

Jolyon Palmer a montré des progrès dans ses performances à Spa, mais un souci technique en qualifications l'a empêché de marquer des points.
Jolyon Palmer n'a pas été récompensé en Belgique. Il a été bien
placé tout le week-end mais un souci de pression d'huile sur sa
boîte de vitesses en Q3 l'a empêché de signer un temps, et il a
ensuite reçu pénalité de cinq places sur la grille, pour un
changement de boîte. Palmer n'a pas pu remonter dans les points
mais il reste encouragé par ses performances.
« C’était un week-end positif avec une voiture à nouveau
compétitive, » indique l’Anglais. « Si j’étais parti
septième, j’aurais pu marquer des points, mais c’était difficile à
faire en étant 14ème sur la grille. »
« Le bilan reste tout de même positif et je suis content de ma
rentrée. Cela aurait été bien de scorer, mais c’était mieux que sur
les rendez-vous précédents. Nous devons faire la même chose sur les
prochaines courses. Cela progresse, donc ça finira par arriver. Je
dois juste me débarrasser de mon chat noir. »
L'équipe pense qu'il aurait pu faire mieux sans le problème en
qualifications : « C’était décevant pour Jolyon, »
indique Bob Bell, le directeur technique de Renault. « Son
rythme en début de week-end lui procure toutefois un énorme regain
de confiance. Sans cela, je suis convaincu qu'il se serait qualifié
septième ou huitième sur la grille. »
Palmer apprécie le circuit de Monza
Le Grand Prix d'Italie pourrait permettre à Jolyon Palmer de se
relancer. Renault progresse et il apprécie beaucoup le circuit de
Monza.
« C'est une piste que j’adore, » souligne Palmer.
« Monza est à part et fait partie de ces tracés chargés
d’histoire, surtout lorsque l’on repense aux courses fantastiques
qui y ont eu lieu et à tous les grands pilotes qui s’y sont
imposés. La foule est passionnée au point d’entendre les fans quand
nous sommes au volant. Le circuit en lui-même est à l’ancienne et
très plaisant. Nous retirons beaucoup d’appuis pour attaquer
pleinement sur certains secteurs. Les dépassements peuvent alors
être nombreux. »
La vitesse de pointe est capitale sur cette piste : « Avec les
longues lignes droites de Monza, la vitesse de pointe compte
énormément, tout comme la stabilité au freinage. Ces sections
rapides sont associées à quelques virages très lents, d’où le
besoin d’équilibrer les faibles appuis avec les gros freinages
tardifs. Tout tourne autour de la quête d’une bonne vitesse de
pointe et du niveau d’appuis optimal pour négocier les
chicanes. »
Il a brillé sur ce circuit par le passé : « J’ai signé la pole
position et j’ai gagné en GP2, sans oublier deux victoires en F2.
Monza me réussit donc assez bien et je crois même qu’il s’agit de
l’un de ceux qui me sourit le plus. L’an passé, les choses ne
s’étaient pas vraiment déroulées comme prévu, mais j’espère pouvoir
faire mieux cette fois. »


