F1 - Palmer veut se débarrasser de son chat noir

Publié le 30 août 2017 à 17:42
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 04:30
Jolyon Palmer (Renault) à Spa

Jolyon Palmer a montré des progrès dans ses performances à Spa, mais un souci technique en qualifications l'a empêché de marquer des points.

Jolyon Palmer n'a pas été récompensé en Belgique. Il a été bien placé tout le week-end mais un souci de pression d'huile sur sa boîte de vitesses en Q3 l'a empêché de signer un temps, et il a ensuite reçu pénalité de cinq places sur la grille, pour un changement de boîte. Palmer n'a pas pu remonter dans les points mais il reste encouragé par ses performances.
« C’était un week-end positif avec une voiture à nouveau compétitive, » indique l’Anglais. « Si j’étais parti septième, j’aurais pu marquer des points, mais c’était difficile à faire en étant 14ème sur la grille. »
« Le bilan reste tout de même positif et je suis content de ma rentrée. Cela aurait été bien de scorer, mais c’était mieux que sur les rendez-vous précédents. Nous devons faire la même chose sur les prochaines courses. Cela progresse, donc ça finira par arriver. Je dois juste me débarrasser de mon chat noir. »
L'équipe pense qu'il aurait pu faire mieux sans le problème en qualifications : « C’était décevant pour Jolyon, » indique Bob Bell, le directeur technique de Renault. « Son rythme en début de week-end lui procure toutefois un énorme regain de confiance. Sans cela, je suis convaincu qu'il se serait qualifié septième ou huitième sur la grille. »

Palmer apprécie le circuit de Monza

Le Grand Prix d'Italie pourrait permettre à Jolyon Palmer de se relancer. Renault progresse et il apprécie beaucoup le circuit de Monza.
« C'est une piste que j’adore, » souligne Palmer. « Monza est à part et fait partie de ces tracés chargés d’histoire, surtout lorsque l’on repense aux courses fantastiques qui y ont eu lieu et à tous les grands pilotes qui s’y sont imposés. La foule est passionnée au point d’entendre les fans quand nous sommes au volant. Le circuit en lui-même est à l’ancienne et très plaisant. Nous retirons beaucoup d’appuis pour attaquer pleinement sur certains secteurs. Les dépassements peuvent alors être nombreux. »
La vitesse de pointe est capitale sur cette piste : « Avec les longues lignes droites de Monza, la vitesse de pointe compte énormément, tout comme la stabilité au freinage. Ces sections rapides sont associées à quelques virages très lents, d’où le besoin d’équilibrer les faibles appuis avec les gros freinages tardifs. Tout tourne autour de la quête d’une bonne vitesse de pointe et du niveau d’appuis optimal pour négocier les chicanes. »
Il a brillé sur ce circuit par le passé : « J’ai signé la pole position et j’ai gagné en GP2, sans oublier deux victoires en F2. Monza me réussit donc assez bien et je crois même qu’il s’agit de l’un de ceux qui me sourit le plus. L’an passé, les choses ne s’étaient pas vraiment déroulées comme prévu, mais j’espère pouvoir faire mieux cette fois. »

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