F1 - Renault manquait de données à Shanghaï

Publié le 26 avril 2016 à 07:07
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 08:46
Kevin Magnussen

Les difficultés de Renault a Shanghaï ont été accentuées la casse de suspension de Kevin Magnussen le vendredi, qui a provoqué un manque de données.

Renault a été plus en retrait à Shanghaï que dans les deux premières courses de la saison, à Melbourne et à Sakhir. L'un des éléments à l'origine de ces difficultés a été la casse de suspension de Kevin Magnussen dans la première séance, ce qui a limité le roulage.
« Ce fut un week-end difficile dès le début, » estime Frédéric Vasseur, le directeur de la compétition de Renault Sport Racing. « Le problème de suspension sur la voiture de Kevin nous a fait perdre beaucoup de roulage et cela a été particulièrement préjudiciable cette fois. Il n’a pas seulement manqué de temps de piste, mais nous n’avons pas pu accumuler les données nécessaires pour comparer les pneus. »
« Dès lors, choisir nos réglages pour la suite était un défi. Par rapport à notre position en Chine, nous attendons clairement mieux à Sotchi. »
Renault a aussi analysé dans le détail le souci de suspension de Kevin Magnussen. Une solution a pu être apportée immédiatement.
« Nous avons compris la raison tout en pouvant corriger, concevoir et appliquer une solution à Shanghai, » indique Bob Bell, le directeur technique de Renault. « Nous n’avions aucune inquiétude à remettre la voiture en action. Cela n’aurait bien évidemment jamais dû se produire. Nous savons ce qui s’est passé et pourquoi nous sommes persuadés de ne plus revoir un problème de ce genre. »

Renault a choisi de mauvais réglages

Kevin Magnussen n'a plus pu rouler dans le reste de la séance et il a aussi manqué la deuxième. Renault manquait de données pour régler la monoplace.
« Cela a eu des répercussions, avec un manque relatif de données pour les réglages sur le sec alors que nous essayons d’habitude plusieurs choses sur les deux voitures afin de définir le meilleur set-up, » souligne Bell.
« Sans les retours habituels de Kevin, qui n’a pas pu faire de longs relais en gommes tendres, il nous manquait 50% de nos informations de base pour les réglages. Nous en avons ressenti les effets en course. L’équilibre, puis l’usure des pneus, sont les raisons de ce significatif déficit de performance nous empêchant d’être là où nous pourrions ou devrions être. »
L'évolution des conditions durant le week-end, avec de la pluie le samedi, a également piégé Renault. L'équipe a choisi de mauvais réglages pour la course.
« Nous avions un problème, partagé par d’autres équipes, » précise Bell. « Du vendredi au dimanche, la piste a beaucoup varié. Les données récoltées le premier jour nous ont menés à des réglages n’étant plus vraiment pertinents pour le dernier. »
« C’est le résultat conjoint de l’évolution d’un circuit durant le week-end et des différentes conditions météorologiques. Nous avons pris la mauvaise direction sur l’équilibre et nous en avons souffert. »

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