F1 - Renault manquait de données à Shanghaï

Les difficultés de Renault a Shanghaï ont été accentuées la casse de suspension de Kevin Magnussen le vendredi, qui a provoqué un manque de données.
Renault a été plus en retrait à Shanghaï que dans les deux
premières courses de la saison, à Melbourne et à Sakhir. L'un des
éléments à l'origine de ces difficultés a été la casse de
suspension de Kevin Magnussen dans la première séance, ce qui a
limité le roulage.
« Ce fut un week-end difficile dès le début, » estime
Frédéric Vasseur, le directeur de la compétition de Renault Sport
Racing. « Le problème de suspension sur la voiture de Kevin
nous a fait perdre beaucoup de roulage et cela a été
particulièrement préjudiciable cette fois. Il n’a pas seulement
manqué de temps de piste, mais nous n’avons pas pu accumuler les
données nécessaires pour comparer les pneus. »
« Dès lors, choisir nos réglages pour la suite était un défi.
Par rapport à notre position en Chine, nous attendons clairement
mieux à Sotchi. »
Renault a aussi analysé dans le détail le souci de suspension de
Kevin Magnussen. Une solution a pu être apportée immédiatement.
« Nous avons compris la raison tout en pouvant corriger, concevoir
et appliquer une solution à Shanghai, » indique Bob Bell, le
directeur technique de Renault. « Nous n’avions aucune
inquiétude à remettre la voiture en action. Cela n’aurait bien
évidemment jamais dû se produire. Nous savons ce qui s’est passé et
pourquoi nous sommes persuadés de ne plus revoir un problème de ce
genre. »
Renault a choisi de mauvais réglages
Kevin Magnussen n'a plus pu rouler dans le reste de la séance et
il a aussi manqué la deuxième. Renault manquait de données pour
régler la monoplace.
« Cela a eu des répercussions, avec un manque relatif de
données pour les réglages sur le sec alors que nous essayons
d’habitude plusieurs choses sur les deux voitures afin de définir
le meilleur set-up, » souligne Bell.
« Sans les retours habituels de Kevin, qui n’a pas pu faire de
longs relais en gommes tendres, il nous manquait 50% de nos
informations de base pour les réglages. Nous en avons ressenti les
effets en course. L’équilibre, puis l’usure des pneus, sont les
raisons de ce significatif déficit de performance nous empêchant
d’être là où nous pourrions ou devrions être. »
L'évolution des conditions durant le week-end, avec de la pluie le
samedi, a également piégé Renault. L'équipe a choisi de mauvais
réglages pour la course.
« Nous avions un problème, partagé par d’autres
équipes, » précise Bell. « Du vendredi au dimanche, la
piste a beaucoup varié. Les données récoltées le premier jour nous
ont menés à des réglages n’étant plus vraiment pertinents pour le
dernier. »
« C’est le résultat conjoint de l’évolution d’un circuit
durant le week-end et des différentes conditions météorologiques.
Nous avons pris la mauvaise direction sur l’équilibre et nous en
avons souffert. »


