F1 - L'arrestation de Ghosn n'affecte pas Renault

Cyril Abiteboul assure que l'arrestation de Carlos Ghosn, le PDG de Renault, n'a pas d'influence sur le fonctionnement de l'équipe.
L'arrestation de Carlos Ghosn au Japon va-t-elle avoir une
influence sur le programme de Renault en Formule 1 ? La semaine
dernière, le patron de l'Alliance Renault-Nissan-Mitshubishi a été
arrêté et placé en garde à vue au Japon. Il
fait l'objet de soupçons de fraude fiscale. Nissan a démis Ghosn de ses fonctions et Renault a nommé
Thierry Bolloré, jusque là N°2 du
constructeur, Directeur Général délégué à titre provisoire.
L'équipe de F1 ne devrait pas être affectée par ces
changements.
« Nous n'avons aucune information sur de potentielles
conséquences, » a expliqué Cyril Abiteboul, le directeur
général de Renault Sport Racing, dans la conférence de presse de la
FIA à Yas Marina. « Nous ne voyons pas de raisons pour
lesquelles il y aurait plus de conséquences sur ce programme que
sur le reste. »
« Pour le moment : continuité, concentration sur ce que nous
avons à faire (...) puis concentration sur la deuxième phase de
notre projet en Formule 1, et c'est le succès qui comptera, la
réussite ou le manque de réussite, c'est cet élément qui
compte. »
Ghosn n'a pas pris les décisions seul
Les décisions des constructeurs de s'impliquer en Formule 1 sont
souvent liées à une volonté de leurs dirigeants. Carlos Ghosn a été
l'un des artisans du retour de Renault comme constructeur, mais
Cyril Abiteboul rappelle que ce projet concerne l'intégralité de la
marque.
« Carlos Ghosn a joué un rôle clé dans la décision de revenir
fin 2015, mais ce n'était évidemment pas la décision d'un seul
homme, » a expliqué Cyril Abiteboul. « Le comité exécutif
et le conseil d'administration ont fait de longues analyses, et
c'était une décision d'entreprise. »
« Nous sommes en Formule 1 depuis plus de 40 ans. Nous sommes
à mi-chemin d'un projet à long terme, sur six ans. Six années pour
construire l'équipe, six années pour menacer (les leaders). Nous
nous concentrons sur ça actuellement. »
« Il y a une continuité de toutes les opérations avec Thierry
Bolloré, qui n'est pas étranger au monde de la Formule 1, puisqu'il
est directeur du conseil d'administration de l'équipe depuis 2016,
donc nous devons évidemment nous concentrer sur ça et soutenir
Renault dans cette continuité. »


