FE - L'ePrix de Paris visé par les écologistes

Le groupe écologiste de Paris s'interroge sur les coûts et l'empreinte environnemental de la Formule E, qui a une course dans la capitale.
Malgré l'intérêt grandissant des constructeurs et des sponsors,
la Formule E ne séduit pas tout le monde. Le championnat de
monoplaces électriques est la cible du groupe écologiste de
Paris. David Belliard, son Président, a adressé une lettre
ouverte à Anne Hidalgo, la Maire de Paris, au sujet de l'ePrix
accueilli par la capitale. Il s'interroge sur deux sujets, les
coûts et l'empreinte environnementale.
Alors que Montréal vient d'annuler ses courses en raison des coûts importants,
David Belliard s'interroge sur les coûts pour la ville de Paris. Il
fait cependant une confusion en évoquant Formula One Group, qui
gère la Formule 1 mais aucunement la Formule E.
« Notre collectivité n'a pas à verser de droits de course au
Formula One Group pour accueillir un ePrix, » indique-t-il
dans la lettre. « Mais comme aucune délibération sur les
conditions d'organisation de cet événement n'a été soumise à notre
assemblée, nous nous interrogeons sur le bilan financier de cette
course. »
« Nous souhaiterions pouvoir accéder à la convention liant la
ville aux différents acteurs partenaires de cet événement
sportif. »
Des doutes sur l'aspect écologique du championnat
Le groupe écologiste de Paris déplore le manque d'informations
sur les émissions de CO2 engendrées par l'organisation de l'ePrix
de Paris : « Les promoteurs de cette course automobile
s'auto-attribuant publiquement des empreintes environnementale et
carbone faibles, nous aimerions connaitre le détail des dépenses
énergétiques et la production de CO2 liées à son
organisation, » souligne David Belliard.
Comme pour toute course automobile, c'est la logistique qui
l'encadre qui pollue plus que la compétition elle même :
« Mettre du bitume sur des kilomètres dans Paris pour
seulement quelques heures, écologiquement, ce n'est pas bon du
tout, » a précisé David Belliard selon L'Equipe.
La Municipalité de Paris assure que l'événement est financé par
l'organisateur, pas la ville, et que tout est fait pour limiter
l'empreinte carbone de la course, avec un transport par bateau et
un asphalte réutilisé.


