F1 - Le V6 Renault évoluera en cours d'année

Renault a prévu de gros changements sur son moteur pour le début de la saison européenne. Red Bull espère que le V6 sera aussi bon que celui de Ferrari.
Renault a fait de gros progrès l'an dernier et Red Bull est
désormais satisfaite du niveau de son motoriste. Le V6 français
devrait encore beaucoup évoluer cette année. Mais les principales
nouveautés du motoristes ne devraient pas arriver pour la première
course de la saison, et plutôt pour le début de la saison
européenne. Cela a déjà été le cas l’an dernier, avec d'importantes
nouveautés à Monaco.
« Les signes sont encourageants, l’écart se réduit au fur et à
mesure, » a expliqué Helmut Marko, le conseiller spécial de
Red Bull, à Motorsport-Magazin.com. « Nous devrions être
bien placés à partir de l’Europe. Nous devrions être au niveau de
Ferrari, à moins qu’ils fassent de gros progrès, et nous ne sommes
pas vraiment au niveau de Mercedes, mais l’écart n’est pas
important au point de dire que nous n’avons aucune
chance. »
Le système des jetons va être supprimé cette année. Les motoristes
ont donc en théorie une totale liberté de développement mais les
changements se font le plus souvent au fur et à mesure, et ils
restent limités par le nombre de groupes propulseurs, seulement
quatre pour la saison, ce qui empêche d'avoir des nouveautés
régulièrement.
Moins de compromis pour Red Bull
Au delà du gain de puissance et de performance, des progrès sur
le moteurs permettront de mieux exploiter le châssis. Red Bull aime
rouler avec beaucoup d'appuis aérodynamiques mais l'équipe a été
contrainte de débraquer ses ailerons pour retrouver une bonne
vitesse de pointe. Elle espère ne plus avoir à faire de tels
compromis.
« On peut avoir les mêmes réglages aérodynamiques que Mercedes
et ne pas être toujours trois ou quatre crans derrière, juste pour
éviter de perdre trop de temps en ligne droite, » souligne
Helmut Marko.
Les pilotes Mercedes ont l'habitude d'utiliser
un « bouton magique » pour avoir plus de puissance
en qualifications mais Renault ne pourra peut-être pas faire la
même chose : « Je ne sais pas encore s’il y aura un mode
qualifications, » reconnaît Marko.


