F1 - Le défi aérodynamique de Mexico

L'altitude de Mexico réduit l'influence de l'aérodynamique. Même si les équipes ont les ailerons de Monaco, elles ont aussi peu d'appuis qu'à Monza.
Le circuit de Mexico est celui qui a l'altitude la plus élevée de la saison, ce qui a des conséquences importantes sur les moteurs, l'aérodynamique et les pilotes. La densité de l'air est plus faible et les effets de l'aérodynamique moins importants.
Ce week-end, les équipes ont mis des niveaux d'appuis proches de ceux qu'elles utilisent à Monaco, où il faut beaucoup d'appuis en raison des vitesses faibles. Pourtant, cela produit au final aussi peu d'appuis qu'à Monza, où il faut très peu d'appuis avec les vitesses élevées.
Cela s'est confirmé dans les vitesses de pointe, plus élevées qu'à Monza. Vendredi, Lewis Hamilton a atteint 362,3km/h, alors qu'à Monza, la vitesse de pointe la plus élevée a été pour Kimi Räikkönen, à 358,3km/h.
La piste manque d'adhérence
Ces appuis plus faibles perturbent le comportement des monoplaces dans les sections plus lentes. La faible adhérence a également eu un rôle important vendredi, avec aucune gomme sur la piste et l'huile qui remonte.
« La piste était très glissante au début, avec le nouvel asphalte inévitablement lisse, et également un peu huileux, ce qui a rendu difficile d'avoir de la température dans les pneus, » explique Paddy Lowe, le directeur exécutif en charge de la technique chez Mercedes.
La situation devrait s'améliorer avec de plus en plus de gomme sur la piste.