F1 - GP de France: l'Etat n'était pas au courant

Thierry Braillard a été tenu à l'écart du projet de Grand Prix de France au Paul Ricard. Le secrétaire d'Etat au Sports l'a découvert dans la presse.
Thierry Braillard, le secrétaire d'Etat aux Sports, n'était pas présent lors de la conférence de presse organisée pour annoncer le retour du Grand Prix de France en 2018. Et pour cause, il a été tenu à l'écart des discussions. Même s'il est satisfait du retour de l'épreuve, il s'étonne de ne l'avoir appris que la semaine dernière, quand l'information est apparue dans la presse.
« Je m'en félicite, d'autant plus que je l'ai appris par la presse, » a déclaré Thierry Braillard selon RMC Sport. « Mais on trouve, quand même, que les personnes chargées du dossier auraient pu avoir au moins l'élégance d'avertir le ministre compétent sur ce dossier. »
« Comme quoi, il est bien de regarder BFMTV, de lire L'Equipe, d'écouter RTL, on trouve des choses intéressantes. »
Braillard n'a eu aucune information
Au cours des derniers mois, les discussions entre les organisateurs du projet, avec Christian Estrosi, président du Conseil Régional de PACA, en tête, et Bernie Ecclestone, en charge des droits commerciaux, n'ont pas été révélées au gouvernement.
« Je ne connais pas le dossier, je savais qu’un autre dossier était à l'étude sur Magny-Cours, » précise Braillard. « Je connaissais aussi les tarifs demandés par Bernie Ecclestone. »
Il doit prendre connaissance du projet pour pouvoir le soutenir : « Je ne le connais pas, » rappelle-t-il. « Donc avant de soutenir un projet, il vaut mieux le connaitre. Qui est derrière ? Qui paye ? J'attends simplement qu'on m'apporte ce genre de précisions. Incontestablement, ce n'est pas la priorité des gens qui sont derrière ce dossier. »
- Le GP de France sera diffusé sur une chaîne gratuite
Aucun financement de l'Etat n'est donc envisagé : « Comme on a dit que tout était signé, l'Etat sera un spectateur, » souligne Thierry Braillard. « Mais un spectateur attentif. »