F1 - Pourquoi doubler est si difficile à Sotchi

La configuration du circuit de Sotchi rend les dépassements difficiles, mais les pilotes apprécient le tracé.
Depuis son arrivée au calendrier, en 2014, le circuit de Sotchi
a vu peu de dépassements. Le tracé propose pourtant de longues
lignes droites et Lance Stroll pense que le DRS a un « effet
important » sur cette piste. Il confirme cependant que les
dépassements « restent difficiles ».
Son équipier Sergio Pérez pense que les virages qui précèdent les
lignes droites sont à l'origine de ces difficultés : « Les
dépassements n'ont jamais été aussi faciles que ce qu'on pourrait
penser (à Sotchi), » explique le Mexicain. « C'est
surprenant, même avec la longue ligne droite. C'est dur de rester
au contact d'une voiture. Quand on suit une voiture, on perd en
motricité à la sortie des virages lents (à la fin du tour) et cela
peut poser problème parce qu'on se retrouve loin une fois dans la
ligne droite. »
Dave Robson, l'ingénieur de course en chef de Williams, est du même
avis : « Pour doubler en ligne droite, il faut que les
voitures soient proches dans le troisième secteur et il faut une
bonne motricité à la sortie du dernier virage, » explique
l'Anglais. « Les dépassements ne sont donc pas aussi simples
que ce que l'on pourrait croire. »
Un tracé intéressant pour les pilotes
Nico Hülkenberg juge le circuit de Sotchi technique, en raison
des nombreux virages. Il apprécie le rythme imposé par le tracé,
avec des virages assez rapides dans les deux premiers secteurs.
« Le tour est assez long et possède de nombreux
virages, » explique le pilote Renault. « Le tour parfait
est difficile à obtenir comme l'on doit tout enchaîner tout en
conservant notre élan. Le tracé est rythmé, assez rapide avec peu
de courbes lentes. » Il estime aussi que doubler est difficile mais
il apprécie quand même la piste : « Les dépassements sont
plutôt compliqués. Il y a néanmoins de beaux enchaînements, la
chicane vers la fin du tour est assez étrange avec sa cambrure,
mais c'est assez amusant. »
Daniel Ricciardo aime aussi le tracé : « Sotchi est un circuit
plutôt cool, très plat et ouvert, » explique l'Australien.
« C'est pratiquement l'exact opposé des bosses et des rails
de Singapour. Le tour est agréable bien qu'il soit assez intense.
La surface est lisse et il y a de nombreux virages assez piégeux à
négocier parfaitement. En fait, j'apprécie de plus en plus le Grand
Prix de Russie depuis son arrivée au calendrier. »


