F1 - Mercedes inquiète face à Ferrari à Shanghaï

Lewis Hamilton et Valtteri Bottas pensent que Ferrari pourrait avoir un plus gros avantage à Shanghaï, grâce à sa vitesse de pointe.
Après une première course décevante, Ferrari a dominé Mercedes
dans les performances à Sakhir, même si un court-circuit sur un
injecteur du moteur de Charles Leclerc et un tête-à-queue de
Sebastian Vettel ont finalement offert le doublé au constructeur
allemand.
Ferrari faisait surtout la différence dans les lignes droites.
Shanghaï et Bakou ont des lignes droites parmi les plus longues du
championnat et Lewis Hamilton craint que l'avantage de la Scuderia
ne soit encore plus grand sur ces pistes.
« S'ils ont la même vitesse de pointe à la prochaine course, ils
vont disparaître, » a déclaré l'Anglais en conférence de
presse à Sakhir. « Nous allons évidemment énormément
travailler pour comprendre ce qu'il s'est mal passé (à Bahreïn) et
voir si nous pouvons progresser. »
Valtteri Bottas affiche la même inquiétude : « Nous avons vu (à
Bahreïn) que Ferrari faisait la différence en ligne droite, et
elles sont encore plus long en Chine, » a souligné le leader
du championnat, interrogé par Sky Sports F1.
« Je pense (qu'à Bahreïn), Ferrari avait un avantage de plus
de quatre dixièmes au tour, grâce aux lignes droites. »
Des difficultés à l'arrière
La forme montrée par Mercedes à Melbourne ne reflète
probablement pas la réalité. A Sakhir, l'équipe a aussi eu des
difficultés avec le train arrière de sa monoplace.
« Nous attendions un résultat beaucoup plus difficile en
Australie, après les essais hivernaux nous nous attendions même à
être derrière Ferrari, » a expliqué le directeur technique de
Mercedes dans une vidéo publiée par l'équipe. « Finalement, nous
avons dominé toutes les séances, les qualifications et la course.
Pendant les essais libres, nous étions facilement en tête et nous
avons décroché un très bon résultat. »
« A Bahreïn, nous avons été en retrait. (Ce sont) des pistes très
différentes, avec des caractéristiques différentes, et nous étions
un peu mécontents de notre voiture. Alors que étions très à l'aise
à Melbourne, nous avions une voiture un peu nerveuse à l'arrière à
Bahreïn, un peu dure sur les pneus. Elle faisait un peu surchauffer
(les pneus) arrière. »
« Ces éléments ont fait que nous avons perdu un ou deux dixièmes
par rapport à Ferrari, dont le week-end de Bahreïn a ressemblé à
celui que nous avons eu deux semaines plus tôt à Melbourne. »
Bottas a eu une course difficile
A Sakhir, Valtteri Bottas n'a pas pu tenir le rythme de Lewis
Hamilton, de la même façon que ce dernier avait souffert face au
Finlandais à Melbourne. Bottas n'était pas à l'aise dans la
Mercedes et l'équipe pense que cela est dû à une accumulation de
facteurs.
« Après la course, il disait que la voiture ne se comportait pas
très bien, il n'arrivait pas à bien la maîtriser, l'équilibre était
très inconstant, avec des difficultés d'un virage à l'autre, et il
ne pouvait pas vraiment faire fonctionner la voiture aussi
facilement qu'à Melbourne, » précise Allison. « Pour quelle raison
? Bien, c'est difficile de le dire avec certitude. »
« Je pense que tout le monde a souffert dans cette journée. Il y
avait beaucoup, beaucoup de vent en course, et ce n'était pas
facile de piloter dans ces conditions, sur une piste connue pour
dégrader les pneus, surtout à l'arrière, et cela donne une voiture
de plus en plus dure à piloter au fur et à mesure que les pneus
s'usent. »
« Quand on a une voiture aussi délicate que ça, à cause des
conditions de piste, à cause du vent, à cause de la dégradation des
pneus, beaucoup de choses peuvent facilement s'accumuler et faire
une grosse différence dans les performances. Un peu de dégâts sur
les pneus dans un virage, un autre qui fait perdre de plus en plus
de performance, et cela finit par faire une grosse différence à la
fin de la course, presque de la même façon que ce que nous avons vu
avec Lewis à Melbourne deux semaines plus tôt. »


