F1 - Hamilton, un titre trop facile ou plus dur ?

Lewis Hamilton est devenu champion du monde pour la quatrième fois à Mexico. Il s'est battu avec Sebastian Vettel une grande partie de la saison, et il était même derrière lui jusqu'à Monza, mais Ferrari a souffert dans les courses suivantes. Fernando Alonso pense qu'au final, la lutte a été très facile pour Hamilton, et il espère devenir un concurrent sérieux l'an prochain.
« Cela a été très facile cette année, aucun concurrent, » a déclaré le pilote McLaren à ESPN. « L’an dernier, il était face à Nico (Rosberg) jusqu’à la dernière course, ils se battaient à chaque course. »
« Cette année, cela a été trop facile. Mercedes a été champion constructeurs a quatre courses de la fin. Hamilton champion pilote à trois courses de la fin. J’espère que McLaren-Renault mettra fin à cette période facile pour eux. »

Hamilton pense l'inverse

Lewis Hamilton n'est absolument pas de cette avis et il pense même que ce titre a été le plus dur à conquérir, devant celui de 2008, son premier.
« Je pense vraiment que cela a été (le plus dur), » a expliqué Hamilton à ESPN. « En 2008 c’était dur (après un long duel face à Felipe Massa), en 2007 c’était dur (après avoir perdu le titre pour un point face à Kimi Räikkönen). 2008 était très dur. Les années suivantes ont juste été différentes. »
« Cette année, c’était un énorme défi de pouvoir mener l’équipe, et aider à amener (...) la voiture exactement où je le veux dans son développement, d’avoir un excellent équipier, de me battre face à une équipe Ferrari formidable qui a le pilote le plus titré, ou avait le pilote le plus titré, en activité, nous sommes deux maintenant, j’attendais cela. »
C'est surtout la nature de l'opposition qui a changé pour Hamilton. Alors qu'il devait battre un concurrent interne, Nico Rosberg, les trois dernières années, il fait désormais face à Sebastian Vettel et Ferrari.
« C’est génial d’avoir deux équipes qui se battent, » souligne Hamilton. « Cela nous pousse encore plus à la limite, cela pousse encore plus les voitures à la limite, et c’est ce qui créé la passion pour le championnat. »
« Tous les membres de l’équipe ont dû hausser leur niveau. On va à l’usine et je leur dit "Pourquoi êtes-vous encore là à 19h00 ou 20h00 ?" Parfois plus tard. Ils disent "Nous avons un championnat à gagner". Cela n’a pas été si simple. »