F1 - Rosberg est passé proche de l'abandon

Nico Rosberg a failli abandonner à cause d'un débris sur un étrier de freins qui créait une surchauffe à Melbourne. Mercedes ne pouvait pas le prévenir.
Nico Rosberg s'est imposé mais Mercedes a cru qu'il devrait
abandonner. Un débris était présent sur l'étrier de frein de la
roue arrière-gauche, ce qui a créé une surchauffe.
« Gérer les pneus et les températures est devenu un gros défi,
avec des débris qui ont fait surchauffer un étrier de freins, ce
qui nous a presque obligés à faire abandonner Nico à un
moment, » assure Toto Wolff, le patron de Mercedes
Motorsport.
« Heureusement ça n'a pas été le cas et il a mené un double
durement gagné devant Lewis. »
Mercedes ne pouvait pas prévenir Rosberg
La situation a fini par se stabiliser mais à un moment, Mercedes
pensait que la surchauffe pourrait faire céder la roue. L'équipe
était inquiète.
« C'était après les deux tiers de la course, » a précisé
Wolff à Autosport. « Après ça s'est stabilisé. A un certain
stade, c'était très dur à gérer pour l'équipe. »
« A 15 tours de la fin, nos simulations montraient que les
pneus ne tiendraient pas, qu'à cinq tours de la fin
l'arrière-gauche pourrait se détacher. Les températures ont chuté à
chaque tour et le mec des pneus a dit "Cinq tours de la fin, c'est
là !" »
« Nous avons perdu une grosse adhérence à l'arrière-gauche,
mais ce n'est que l'un des quatre pneus et il les a fait tenir
jusqu'à la fin. »
Les limitations sur l'utilisation des radios permettent de parler
d'un danger à un pilote, mais Mercedes ne pouvait pas demander à
Rosberg de préserver ses pneus.
« C'était très difficile parce que nous ne pouvions pas lui
dire de préserver l'arrière-gauche, » souligne Wolff.
« Et il ne connaissait pas la température des freins. Nous ne
pouvions pas lui dire. »
« Après toutes ces années à donner toutes ces informations aux
pilotes pour optimiser la voiture, la faire survivre, ce manque de
communication va vraiment mener à des situations qui dépassent le
contrôle des ingénieurs. »


