F1 - Comment Rosberg a adopté la bonne approche

Publié le 30 décembre 2016 à 16:10
Mis à jour le 28 novembre 2020 à 09:01
Nico Rosberg (Mercedes) à Yas Marina

Nico Rosberg a évité de penser au championnat pendant toute l'année, en prenant les courses les unes après les autres. Il n'avait pas prévu d'agir de la sorte.

Durant une grande partie de la saison, Nico Rosberg a martelé qu'il ne pensait pas au titre, mais seulement à la course suivante. Il évitait ainsi de se plonger dans la pression du championnat. Cette approche a fonctionné pour lui. Rosberg a résisté à la pression jusqu'au bout, même quand Lewis Hamilton l'a ralenti dans les derniers tours du Grand Prix d'Abou Dhabi. Rosberg n'avait pourtant pas envisagé d'avoir cette approche dès le début de l'année.
« C’est surtout arrivé en raison de l’avance que j’avais après les premières courses de la saison, » a expliqué l'Allemand sur BBC Radio 5 Live. « J’ai immédiatement compris que ce serait une erreur totale de commencer à penser au championnat, parce que ça m’aurait immédiatement mis une pression. »
« Dès qu’on pense au désir de remporter le championnat, la pression débute immédiatement, parce que c’est un rêve d’enfant, c’est énorme. »
« Et Lewis était mon équipier. L’écart de points ne comptait pas, après seulement quatre courses, il allait forcément revenir et se battre comme jamais. »

Rosberg a gardé cette approche jusqu'au bout

Le titre de Nico Rosberg est selon lui en grande partie dû à cette approche. Il a à chaque fois réussi à rester concentré uniquement sur la course qu'il vivait, sans s'ajouter une pression inutile.
« Ca a vraiment marché pour moi, » souligne-t-il. « Ca m’a vraiment permis de rester concentré, pour essayer de faire au mieux sur le moment. C’est sûr que ça fait partie de mon succès. »
Il a fait le maximum pour conserver cette approche à Abou Dhabi : « J’ai vraiment fait de mon mieux pour que ça reste comme ça jusqu’au dernier week-end, » explique-t-il. « Evidemment, je ne suis pas une machine donc il y avait toujours des pensées. Par exemple, j’ai demandé à tous mes amis de ne pas venir. Pour que ce soit un week-end comme les autres, que je sois juste concentré. J’ai demandé à mes parents de ne pas venir. Pour que ça reste simple. Et ça a vraiment marché, dans une grande mesure. Ca a beaucoup joué. »

Nos marques populaires Voir tout

Sport Auto