F1 - Mercedes craint Vettel au championnat

Sebastian Vettel s'est rapproché des pilotes Mercedes au championnat avec sa victoire à Budapest. Il est à 21 points de Nico Rosberg, le même retard que ce dernier sur Lewis Hamilton. Mercedes estime qu'il représente une menace au championnat, malgré l'avantage de l'équipe.
« Il faut tout simplement être prudent, » a déclaré Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, à Sky Sports. « Nous ne sommes que 42 points devant au championnat du monde des pilotes, et on peut voir à quel point ça va vite. On a une mauvaise journée, deux voitures qui ne marquent pas de points et "boom", on est derrière. »
« Mais c'est une mentalité que nous avons toujours de toute façon, être un peu sceptiques sur ce que nous faisons. »

Les raisons de la défaite

Mercedes a été battue pour la deuxième fois de la saison après Sepang. A chaque fois, les conditions chaudes ont favorisé Ferrari mais à chaque fois, Mercedes a eu aussi eu des problèmes.
« D'une certain façon, nous avons souffert avec la voiture de Nico et il était là sans pouvoir avoir le bon rythme, » précise Wolff. « Lewis avait un bon rythme. »
« Mais est-ce une surprise que Ferrari soit forte ? Non. On ne peut pas simplifier ça en disant "ils ont été meilleurs dans la chaleur avant et nous sommes meilleurs dans les conditions plus fraîches". Je pense que c'est un circuit particulier et nous n'étions pas assez rapide en performances pure avec une voiture, ce que nous devons analyser, et ensuite nous avons fait quelques erreurs et Lewis a eu des incidents en piste. »

Le titre n'est pas encore gagné

L'avantage de Mercedes sur la concurrence reste important mais l'équipe veut continuer à travailler pour s'assurer de rester devant.
« Nous n'avons pas encore remporté le championnat, » a rappelé Wolff à Motorsport.com. « Nous sommes uniquement à mi-saison. Il y a eu beaucoup de saisons, dans l'histoire, où soit des équipes ont eu des problèmes, soit des autres ont amélioré leur rythme de développement. Donc restons les pieds sur terre. »
« Pour le moment, d'un point de vue purement scientifique, l'organisation continue à faire le développement et à travailler de manière efficace et nous n'avons pas de raison de craindre que notre façon de fonctionner et notre structure soient moins bons que l'an dernier. »