F1 - Ross Brawn étudie un calendrier à 25 courses

Ross Brawn est prêt à faire passer le calendrier à 25 courses, en associant pistes historiques et nouveaux marchés, tels que New York.
Le nombre de courses au calendrier fait débat. L'an prochain, 21
courses seront au programme, une de plus que cette année. Ce nombre
a déjà été atteint en 2016, mais le calendrier 2018 provisoire prévoit pour la
première fois une série de trois courses en trois semaines.
Fernando Alonso a prévenu qu'il partira si le calendrier atteint 25 courses.
Ross Brawn, le directeur de la F1, envisage pourtant cette
possibilité, en mixant courses historiques et Grands Prix sur de
nouveaux territoires.
« 25 courses, ça en fait une tous les week-ends, »
explique Ross Brawn dans le Telegraph. « Ce n'est pas un
mauvais rythme de travail, non ? Il n'y a pas si longtemps, les
pilotes faisaient des essais toutes les semaines. Chez Ferrari,
nous avions deux pistes d'essais, et il y avait peu de jours sans
essais. »
« C'est la qualité qui sera déterminante. Nous respectons
notre héritage, en faisant revenir la France et l'Allemagne, des
courses européennes qui ont une grande histoire, et nous voulons
les associer à de nouvelles courses à New York, ou dans une grande
ville américaine, et sur un ou deux nouveaux continents. S'il y en
a 25, c'est qu'elle mériteront toutes leur place. »
Tout le monde n'est pas opposé à une augmentation du nombre de
courses. Günther Steiner, le patron de Haas, juge cette expansion
possible si le calendrier est repensé.
Au delà du nombre de courses, Liberty Media travaille sur le
spectacle. Ross Brawn veut garantir le succès de la F1 dans tous
les domaines, pour qu'elle reste un feuilleton quotidien.
« La F1 est un environnement riche, qui existe sur plusieurs
niveaux : l'humain, les pilotes, la course, la technique, »
souligne Ross Brawn. « Il y a tout un univers, plus que dans
tout autre championnat à mon avis. Les gens restent fascinés par la
F1, pour ce qu'elle représente. Il ne faut jamais perdre ça à
l'esprit. »
Liberty ne veut pas imposer ses choix
Liberty Media souhaite aussi instaurer un nouveau climat.
Pendant longtemps, le duo composé de Max Mosley à la FIA et de
Bernie Ecclestone à la FOM imposait les décisions, ce qui menait à
de nouveaux conflits. La situation a commencé à évoluer avec
l'arrivée de Jean Todt à la tête de la FIA. Au sein du trio qui a
remplacé Ecclestone, Ross Brawn souhaite trouver des consensus sur
chaque question.
« La politique peut prendre une forme où on essaie de
renforcer ou s'affaiblir les gens, et c'est ce que nous voulons
éviter, » explique Ross Brawn. « Dans l'ère précédente,
c'est en grande partie ce qu'il se passait. La politique que
j'aime, ce sont des débats sains. »
« Nous travaillons sur un nouveau moteur en ce moment, et ça
sera le résultat de nombreuses réunions. Aucun d'entre nous ne
souhaite régler ses problèmes avec des campagnes machiavéliques. Si
des gens s'opposent à nous, nous ne les enlèverons pas de
l'équation. C'est une approche différente. »


