F1 - Le tracé du Paul Ricard confirmé

Le Paul Ricard a détaillé le tracé qui sera utilisé pour le Grand Prix de France la saison prochaine. Les accès devraient être améliorés.
Le Grand Prix de France s'est dévoilé ce mercredi au Paul
Ricard. Les organisateurs ont confirmé l'utilisation du tracé de
5,8km, dont certains virages ont été légèrement modifiés pour en changer la
vitesse.
Le premier virage sera le S de la Verrerie (point 1). Après une
ligne droite légèrement courbée, les pilotes emprunteront le virage
de l'Hôtel (point 2), puis le virage du Camp (point 3). Le virage
de la Sainte Baume (point 4), mènera ensuite à la ligne droite du
Mistral (point 5). Elle sera coupée par la Chicane Nord (point 6),
qui aura pour but de favoriser les dépassements.
Au bout de la ligne droite, les pilotes emprunteront la courbe de
Signes (point 7) puis le double droite du Beausset (point 8), où
les pilotes garderont 171km/h.
Les pilotes emprunteront ensuite une partie plus sinueuse, avec le
virage de Bendor (point 9), la courbe du Garlaban (point 10) et le
virage du Lac (point 11), abordé à 296km/h. Le virage du Pont
(point 12) mènera à la ligne droite principale.
La chicane favorisera les dépassements
Le circuit Paul Ricard n'a jamais été l'un des plus favorables
aux dépassements. La chicane ajoutée dans la ligne droite du
Mistral devrait les favoriser.
« Tout va dépendre des zones où on met le DRS, » a
expliqué Romain Grosjean, présent dans la conférence de presse de
présentation. « Aujourd'hui, sans le DRS, c'est dur de
dépasser. »
« L'addition de la chicane au milieu de la ligne droite du
Mistral va bien nous aider. On aura un grand bout de ligne droite,
où on sera à fond, un gros freinage. Si on défend sa position au
freinage de la chicane, on ne va pas forcément bien en sortir. Du
coup, la voiture de derrière, avec une meilleure trajectoire, aura
une nouvelle opportunité sur le virage de Signes. Et Signes, ça
passe à fond, et je pense qu'on pourra le passer à fond à deux de
front. Il y aura la possibilité de tenter quelque chose là,
pour faire la différence sur le Beausset. »
« Une fois qu'on a atteint le double droite du Beausset, ce
sera compliqué jusqu'à la ligne droite de départ. Et après, il y
aura peut-être des possibilités sur la partie en descendant sur le
S du Camp, mais je les vois moins. »
Des aménagements pour faciliter les accès
Le circuit de Castellet ne travaille pas que sur son tracé. Des
aménagements sont aussi prévus pour faciliter les accès au circuit,
un point noir par le passé.
« Nous y travaillons beaucoup avec le préfet du Var et avec
les autorités, » a précisé Christian Estrosi, sans promettre
de miracle : « On ne va pas faire six files d'autoroute pour
accéder à (...) une compétition sportive. »
Le Président de la région PACA et du GIP en charge de
l'organisation de l'épreuve a préféré mettre en avant les
transports internationaux de la région, qui permettront
d'accueillir les spectateurs étrangers: « Ce qui
m'importe surtout, c'est la desserte internationale. Bien
évidemment, nous attendons un public local, qui devrait constituer
60 à 70% du remplissage. Mais ce qui permettra d'atteindre un
niveau très élevé de présence, c'est d'être le premier Grand Prix
sur le retour en Europe (après le Grand Prix du Canada) et
d'apporter ces 30 à 35% de public extérieur. »
« Vous avez deux plateformes aéroportuaires internationales.
Vous avez le TGV. Vous avez Marseille et Nice Côte d'Azur, où on en
est à 13 millions de passager par an. Depuis le 1er juillet, nous
avons les gros porteurs A380 d'Emirates et de Qatar Airlines qui
font le lien. Le patron d'Air France m'a dit qu'il envisage
d'ouvrir une ligne Nice-Shanghaï à l'autombe. Nous sommes liés à
138 destinations dans le monde sans transiter par Paris. »
« Je veux bien qu'on parle des 500 derniers mètres ou du
dernier kilomètre, sujet sur lequel nous allons travailler
activement avec les services de l'Etat et avec le Préfet du Var,
mais ce qui compte aussi, c'est ceux qui viennent de 10 000 ou 15
000 kilomètres de la France, ou des pays européens qui ont des
lignes directes avec nous. »
Les derniers kilomètres devraient rester embouteillés, comme pour
tout événement populaire. Jean Alesi, ambassadeur du circuit, y
voit plutôt un signe positif, puisque cela montre le succès d'une
course : « J'ai fait des Grands Prix, comme la Chine, où
on rentre vite... » a ironisé l'ancien pilote de F1.
Des procédures sont également mises en place pour garantir la
sécurité tout autour du circuit.
Revoir la conférence de presse:


