F1 - Le GP de France est sur les rails

Le Groupement d'Intérêt Public, nécessaire pour lancer l'organisation du Grand Prix de France, a été constitué lundi. Le Paul Ricard est prêt pour sa course.
Le Grand Prix de France est officiellement lancé. Un Groupement d'Intérêt Public (GIP), nécessaire pour matérialiser l'organisation de la course, a été constitué lundi au Paul Ricard, qui accueillera le Grand Prix à partir de 2018, pour une durée de cinq ans.
Le GIP sera présidé par Christian Estrosi, Président de la région Provence Alpes Côte d'Azur, très impliqué dans les négociations pour le retour de la course. Le Crédit Agrigole Alpes-Provence apportera la garantie bancaire. Les partenaires du GIP seront dévoilés le 8 avril.
Nicolas Deschaux, le Président de la FFSA, était présent, ainsi que plusieurs personnalités politiques : Renaud Muselier, le Président délégué de la Région PACA et Hubert Falco, le Sénateur-Maire de Toulon.
Des travaux de modernisation du circuit sont prévus cette année, à hauteur de deux millions d'euros. Le retour de la course a été annoncé en décembre et l'épreuve coûtera 30 millions d'euros par an.
Estrosi ravi du retour de la course
Christian Estrosi, lui-même ancien pilote, a pris le volant d'une Formule Renault sur le circuit pour marquer la constitution du GIP. Il pense que le Paul Ricard méritait d'avoir sa place en F1.
« Nous sommes sans doute sur l’un des circuits d’Europe, peut-être du monde, les plus appropriés pour accueillir ce Grand Prix, » a assuré Estrosi à Var Matin. « D’un côté, je me dis "Quel dommage que la France n’ait pas fait ce qu’il fallait pour garder son Grand Prix ici et n’ait pas fait ce qu’il fallait pour le faire revenir ici", mais en même temps et surtout, (je retiens) cette image positive derrière ce soleil du plateau de Signes. »
« Ca y est, le Grand Prix de France est de retour et pouvoir imaginer déjà ce que sera la Marseillaise au moment du départ du Grand Prix de Formule 1 l’année prochaine, c’est quelques émotions et sentiments que cette prise de volant m’a permis de ressentir. »
Il est certain que le Grand Prix sera une réussite économique : « Toutes les études que nous avons faites faire par des bureaux spécialisés conduisent à conclure que ce sera 65 millions d’euros de retombées économiques directes pour la région Provence Alpe Côte d’Azur et un potentiel de création d’emploi de près de 500 (personnes), » souligne-t-il.