F1 - Brawn confirme les budgets plafonnés

Ross Brawn prévoit d'introduire un plafonnement des budgets « doux », avec pour objectif de réduire les écarts entre les équipes.
Depuis plusieurs mois, la Formule 1 travaille sur plusieurs nouveautés pour 2021, dont un
plafonnement des budgets. Ce concept, souvent rejeté par les
équipes, devrait bien être lancé, mais dans une
forme « douce ».
« Le travail sur un mécanisme de plafonnement des budgets se
passe bien, » déclare Ross Brawn, le responsable de la
compétition de la F1, dans la newsletter du championnat.
« Pour le moment, nous voulons l'introduire dans la douceur,
avec une mise en place en 2019 et 2020, avant qu'il soit
obligatoire en 2021. Je dirais qu'à part des discussions de
dernière minutes, c'est plutôt finalisé maintenant. »
Brawn se félicite que « la FIA et les équipes, en
consultation, avancent bien sur le plan financier. »
Les écarts devraient être réduits
Le plafond imaginé par la F1 devrait resté assez élevé. Le but
n'est pas d'imposer un même budget à toutes les équipes, mais de
resserrer les écarts.
« Nous voulons que les grands restent les grands noms du
championnat, nous ne voulons pas une situation où il n'y a pas de
grandes références, » explique Brawn. « Pour le moment,
ces références sont Ferrari, Mercedes et Red Bull. »
« Mais l'écart entre ces trois équipes et le reste du plateau
est trop gros. Il y a deux divisions en Formule 1, et nous voulons
y mettre fin, nous voulons mettre des contraintes sur les
ressources que l'on peut utiliser. Et pour le faire, il faut une
perspective économique et une perspective technique. »
« Sur le plan économique, nous faisons tout pour voir des
initiatives permettant de maîtriser les dépenses. Il suffit de voir
la situation de Force India pour voir à quel point c'est essentiel.
La pression financière n'est plus gérable à long terme pour les
équipes, et nous prenons des mesures pour limiter les dépenses
qu'une équipe peut faire. »
« Cette limite ne sera pas atteinte pour toutes les équipes,
mais elle réduira les différences entre les équipes qui sont à
cette limite et celles qui n'y sont pas. Actuellement, je pense
qu'un top team dépense deux fois plus qu'une équipe de milieu de
classement et si nous pouvons réduire cet écart à environ 10% ou
20%, ce sera bon pour les équipes de milieu de classement. Il y
aura toujours une prestance autour des grandes équipes, mais une
équipe de milieu de classement qui fait un bon travail pourra se
mesurer à elles. »


