F1 - Bakou juge son contrat « inacceptable »

Le Grand Prix d'Azerbaïdjan ne restera au calendrier après 2020 que si les termes du contrat sont revus.
L'Azerbaïdjan accueille la Formule 1 depuis la saison 2016. La
F1 a demandé une somme très élevée au pays, une pratique courante
pour les nouveaux Grands Prix sous l'ère Bernie Ecclestone. Depuis
la signature du contrat, Liberty Media a pris le contrôle de la F1
et écarté Ecclestone de la gestion des droits
commerciaux. Bakou espère que les nouveaux patrons reverront
le contrat à la baisse.
La ville est actuellement liée au championnat jusqu'en 2020, et
elle doit bientôt se prononcer sur une prolongation
: « Dans les trois mois qui suivront la course, nous
devrons dire à la Formule 1 si nous prolongeons le contrat de cinq
ans, jusqu’en 2025, » a révélé Azad Rahimov, le ministre de la
Jeunesse et des Sports en Azerbaïdjan, à Tass.
Pour prolonger, le pays demande de nouvelles conditions :
« Tout le monde est d’accord sur le fait que le contrat actuel
est inacceptable. Les nouveaux dirigeants de la Formule 1 le
comprennent aussi. »
Plusieurs conditions à revoir
Plusieurs modalités du contrat devront être renégociée, mais
l'Azerbaïdjan est optimiste : « Les conditions
commerciales, les droits liés aux sponsors et le prix que nous
payons, » précise Rahimov. « Mais je pense que les
dirigeants de la Formule 1, tout comme nous, ont le désir de
maintenir la course. »
Azad Rahimov a pu rencontrer Chase Carey, le Président de la F1,
mardi, lors d'une conférence organisée à Bakou. Cette conférence
traitait de l'intérêt d'organiser de grands événements sportifs.
L'Azerbaïdjan mise beaucoup sur le sport pour assoir sa place sur
la scène mondiale.


