A bord de la McLaren P1...

Ce sera le 5 mars, à 11h15 précisément, que McLaren Automotive dévoilera officiellement la P1 aux journalistes présents au 83ème salon de Genève (7-17 mars 2013). Après une maquette très proche de la version de série au Mondial de Paris, McLaren a progressivement éclairci les zones d’ombres autour de la remplaçante de la McLaren F1. Vous avez découvert les prototypes en action (avec Jenson Button au volant), l’organisation et le fonctionnement du tachymètre et compte tour, il restait pour seules énigmes l’intérieur, les performances et le prix. Aujourd’hui, McLaren ouvre les portes, en élytre, de la supercar. On y découvre un habitacle légèrement différent de celui d’une MP4-12C.

La meilleure, au gramme près

Obéissant au crédo énoncé en septembre 2012, la P1 doit être "la meilleur voiture dans le monde, que ce soit sur route ou sur circuit" selon Ron Dennis, le patron de la firme de Woking. Pour cela, McLaren dérive ses technologies de F1 sur un engin de route. Construite en carbone pour l’essentiel, elle laisse à nu le tressage de la fibre (pas de vernis) composant l’habitacle, la planche de bord et la console centrale. Le cockpit, avec un très grand pare-brise, propose une visibilité périphérique exemplaire avec le concours des fenêtres et du toit vitré. Les baquets, garnis d’un minimum de mousse, sont moulés dans le carbone. Chacun pèse 10.5 kilos, fixations comprises.

D'autres nouvelles à venir

McLaren confirme que d’autres révélations jalonneront le chemin qui nous sépare de Genève. Mécaniquement, le V8 biturbo 3.8 L des 12C devrait être réutilisé, mais avec 800 ch à la clef et le soutien d’un système hybride. Une solution également exploitée par Ferrari qui présentera en même temps l'héritière des F40, F50 et Enzo: la F150.