Mazzanti Evantra, première à Monaco

Le savoir-faire à l’italienne n’est pas mort. Mazzanti vient de présenter en version "préproduction" l’Evantra, après un long périple de plusieurs années qui a vu la marque changer de nom – de Faralli & Mazzanti à simplement Mazzanti – et le projet rebaptisé, de Mugello à Evantra. Ce colossal coupé, doté de portes suicide au style unique, a été concocté par Luca Mazzanti et Zsolt Tarnok. Il conjuguerait "à la perfection l’unité entre la forme et la fonction" selon le communiqué de Mazzanti. L’engin est exposé au salon Top Marques de Monaco, jusqu’au dimanche 21 avril 2013 au forum Grimaldi de Monaco.

Deux peaux, un squelette

Sur un châssis tubulaire en acier, Mazzanti propose deux types de carrosserie. La "Pro" est en carbone et en composite alors que la version "One" est en aluminium. Cette dernière, plus exclusive, peut-être personnalisée par le client, pour parfaire encore d’un cran l’aspect unique de la voiture. Les feux avant et arrière sont garnis de diodes alors que le style de la voiture serait "typiquement Italien" au service d’une mécanique aux performances "absolues". L’intérieur semble de bonne facture, malgré un assortiment extravagant de couleurs. Mazzanti assure que tout est personnalisable.

Plus de 700 ch

Mécaniquement, c’est un V8 qui se glisse en position centrale arrière. Probablement d’origine américaine (un moteur Chevrolet, rien n’est confirmé), le bloc cumule 701 ch à 6.600 tr/min et 848 Nm de couple à 4.500 tr/min. Les soupapes et les bielles sont en titane, la lubrification par carter sec. Une transmission six rapports (manuelle ou séquentielle) permet de pousser l’Evantra à 350 km/h et autorise un 0 à 100 km/h en 3.2 s. Sans prix pour l’instant et limité à cinq exemplaires par an, l’engin de 4.3 m de long (1.9 m de large et 1.2 m de haut) pèse 1.300 kilos à vide, avec la carrosserie en carbone.