Lotus "Theory 1" : du concept-car à la réalité ?

L'impressionnant concept-car "Theory 1" de Lotus, dévoilé fin 2024, pourrait-il devenir une réalité ? Voici ce que l'on sait.
Dévoilé mi-septembre 2024, le concept-car Theory 1 de Lotus serait en réalité bien plus qu'un simple exercice de style...
Lotus Theory 1 : une vitrine plus qu’un "show-car"
Après s’être lancée dans l’électrification avec le Eletre et de la Emeya, Lotus semble prête à revenir à son ADN sportif.
La marque britannique a déjà confirmé travailler sur une sportive 100 % électrique en collaboration avec Alpine et le Groupe Renault. Connue sous le nom de code Type 135, elle est attendue au plus tôt en 2027.
En parallèle, Lotus planche sur davantage. Et le concept-car Theory 1 pourrait montrer la voie. Présentée l’an dernier, cette supercar de 986 chevaux inspirée de l’Esprit a été pensée comme un "calendrier évolutif de l'innovation" , selon les mots employés par Ben Payne, vice-président du design du Lotus Group.
"Il y a des éléments sur cette voiture que nous pouvons faire dès aujourd’hui", a-t-il déclaré à nos confrères d'Autocar lors d’une exposition consacrée à l’ADN stylistique de Lotus à Mayfair. "La mettre en production dans son intégralité serait un peu exagéré, mais elle informe l’avenir."
Lotus Theory 1 : du concept à la commercialisation ?
Si certains composants développés pour la Theory 1 s'avèrent déjà disponibles - comme les freins carbone-céramique AP Racing, les pneus Pirelli P-Zero Elect ou encore la carrosserie en fibre de carbone recyclée - c'est davantage du côté des innovations numériques que Lotus miserait pour l'avenir.
Les seuls obstacles à une hypothétique homologation tiennent à des détails techniques, comme l’absence de mécanisme d’essuie-glace avant. "Il faudrait revoir la zone du pare-brise et intégrer un essuie-glace pour un usage légal", reconnaît Payne à Autocar.
Soyons clairs, Lotus n’a aucun projet immédiat de mise en production de la Theory 1. La priorité de la marque reste de consolider ses finances en augmentant les volumes avec l’Eletre et l’Emeya.
"C’est une vitrine de ce que sera l’avenir, mais l’objectif principal est de réaffirmer les valeurs de la marque et d’assurer un business durable. Ce type de voiture n’est peut-être pas la meilleure voie pour y parvenir aujourd’hui", tempère le dirigeant.