F1 - Haas a compris le souci d'aileron de Grosjean

Publié le 17 juin 2016 à 07:28
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 08:27
Romain Grosjean

La casse d'aileron de Romain Grosjean à Montréal a été causée par un contact avec Esteban Gutierrez au départ, et pas par une défaillance.

Romain Grosjean a vu son aileron avant se casser durant la course à Montréal. Le Franco-Suisse a soupçonné un nouveau problème sur la monoplace. Il avait déjà perdu son aileron avant en essais privés à Barcelone, dans la deuxième séance à Sakhir et dans la course à Barcelone, sans avoir eu de contact.
Les analyses de Haas ont montré qu'il n'y a pas eu de défaillance cette fois. L'aileron a été fragilisé par un contact entre Romain Grosjean et Esteban Gutierrez en début de course, et il a fini par lâcher. Haas était au courant des dégâts mais l'équipe a cru que l'aileron tiendrait, ce qui était une erreur.
« Il a été endommagé quand ils se sont touchés au départ, » a expliqué Günther Steiner, le team manager de Haas, à Motorsport.com. « Esteban et Romain se sont touchés et ensuite nous avons vu les dégâts à l'arrêt mais nous avons pensé, à tort, que ça tiendrait, et ça n'a pas été le cas. »
« La cascade (d'ailettes) s'est détachée. La casse n'était pas due à une défaillance. C'était des dégâts. »

Haas espère avoir résolu ses problèmes

Les différentes défaillances ont été analysées par Haas. L'équipe ne garantit pas avoir totalement résolu le problème, mais elle n'est pas inquiète.
« Sincèrement, non (je ne suis pas inquiet), » assure Günther Steiner. « Mais une nouvelle fois, je ne peux pas dire non parce que si ça peut se casser demain, donc je veux pas dire que tout est réglé. Nous sommes confiants pour que ça ne se produise pas, mais si ça arrive demain, je devrai vous dire pourquoi. Ca sera quelque chose de différent. »
Le contact entre Romain Grosjean et Esteban Gutierrez ne nécessite aucune remontrance pour l'équipe : « C'est un départ, » rappelle Steiner. « C'est un sport. C'est une compétition. Ils veulent tous les deux être devant. Evidemment, ils ne devraient pas se rentrer dedans, mais je ne pense pas qu'il faut que je leur dise. »
« C'était la course. Parfois il ne faut pas en faire trop sur ces choses, qui font partie de la compétition. »

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